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#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : REFLEXIONS SUR LA DEFUNTE ‘GRANDE POLITIQUE ARABE DE LA FRANCE’ GAULLISTE

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ART.COMPL.GEOPOL - Grde pol arabe   de la france (2018 05 09) FR (1)

LM DAILY / 2018 05 10/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

Spécialiste du Monde arabe, le journaliste René Naba (avec lequel nous ne fûmes pas toujours d’accord, sur Kadhafi notamment) consacre une intéressante analyse de l’abandon sous Sarkozy-Hollande-Macron de la « Grande politique arabe de la France » du général de Gaulle et de la Ve République (1). « Parenthèse de 40 ans » avant que les vieux démons du « parti américain » et du Lobby pro-israélien ne replacent Paris dans la double orbite de Washington et Tel-Aviv. Une rétrospective qui éclaire nos récentes analyses sur la sujet …

EXTRAIT :

« DE LA FRANCE ET DES ARABES »

* Voir sur le Webzine ‘Les 7 du Québec’ (8 mai 2018) :

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/syrie-bombardement-une-operation-de-diversion-de-lotan-qui-retentit-comme-une-manifestation-dimpuissance/

René Naba : « Rétrospectivement, de «l’expédition punitive de Suez» (Guy Mollet 1956), aux «mesures coercitives» de Jacques Chirac 2006 contre le Hezbollah libanais, la France paraît animée d’un prurit belligène à l‘égard des Arabes, éprouvant comme une sorte de jouissance incompressible à «casser de l‘Arabe», «à faire suer le burnous», selon l’expression consacrée. De Sétif (Algérie 1945), à Suez (Egypte 1956), à Sakiet Sidi Youssef (Maroc-1958), à Bizerte (Tunisie 1961), puis, après une parenthèse d’ouverture gaulliste de 44 ans, avec le retour des philosionistes assumés au pouvoir Nicolas Sarkozy, la Libye en 2011, François Hollande, Syrie-2012, enfin Emmanuel Macron Syrie 2018. Les réflexes coloniaux sont tenaces et vivaces.

Dans cette perspective, «la politique arabe de la France» que le «sang mêlé» Nicolas Sarkozy a cherché à déconstruire avec le soutien actif des transfuges atlantistes, -notamment Dominique Strauss Khan, le nouveau socialiste Directeur du Fonds Monétaire International, et, Bernard Kouchner, le belliciste ministre des Affaires étrangères, ancien urgentiste des zones pétrolifères (Biafra, Kurdistan, Darfour, Gabon et Birmanie) -, a surtout consisté pour les pays arabes à voler au secours de la France, à deux reprises, au cours du XX me siècle, pour l’aider à vaincre ses ennemis, notamment en 1939-1945, en l’aidant à se débarrasser du joug nazi dont une fraction importante de la communauté nationale de confession juive en a lourdement pâti.

En contrepoint et pour prix de la contribution arabe à la libération de l’Alsace-Lorraine, la France a amputé la Syrie du district d’Alexandrette pour le céder à la Turquie, son ennemi de la Première Guerre Mondiale (1914-1918), et carbonisé au napalm les habitants de Sétif, en Algérie, (1945), après la deuxième Guerre Mondiale (1939-1945) fournissant dans la foulée à Israël la technologie nucléaire du centre de Dimona (Neguev).

Sous l’apparence de grands sentiments, des desseins sournois, inavouables : Sceller une Union transméditerranéenne sur la base d’une division raciale du travail, «l’intelligence française et la main d’œuvre arabe», selon le schéma esquissé par Nicolas Sarkozy dans son discours de Tunis le 28 avril 2008, augurait mal de la viabilité d’un projet qui signait la permanence d’une posture raciste au sein de l’élite politico-médiatique française, une posture manifeste à travers les variations séculaires sur ce même thème opposant tantôt «la chair à canon» au «génie du commandement» forcément français lors de la première guerre Mondiale (1914-1918), tantôt «les idées» du génie français face au pétrole arabe» pour reprendre le slogan de la première crise pétrolière (1973): «Des idées, mais pas du pétrole».

Substituer de surcroît l’Iran à Israël comme le nouvel ennemi héréditaire des Arabes viserait à exonérer les Occidentaux de leur propre responsabilité dans la tragédie palestinienne, en banalisant la présence israélienne dans la zone au détriment du voisin millénaire des Arabes, l’Iran, dont le potentiel nucléaire est postérieur de soixante ans à la menace nucléaire israélienne et à la dépossession palestinienne. Dans cette perspective, la diplomatie nucléaire de Nicolas Sarkozy apparaît comme un leurre. Elle se présente comme une offre pour mineurs frappés d’incapacité, dont la capacité nucléaire sera maintenue ad vitam sous tutelle, dont l’objectif caché est d’éponger le surplus monétaire généré par les pétrodollars, de la même manière que les gros contrats d’armements des décennies 1980-1990 avaient ponctionné les trésoreries des pétromonarchies.

Sans mentionner les interventions du CRIF auprès des pouvoirs publics pour s’opposer à la nomination de figures prestigieuses de la diplomatie française à des postes de responsabilités gouvernementales sous la présidence Sarkozy, en l’occurrence Hubert Vedrine, jugé, non pas «pro-arabe», mais carrément «arabe», deux sites prestigieux de Paris sont dédiés à la Mémoire de l’ancien premier ministre israélien Itzhak Rabin assassiné par un militant de l’extrême droite israélienne:

La Place Fontenoy, face à l’UNESCO et les Jardins de Bercy et alors que le conseil municipal de Paris, sous le socialiste Bertrand Delanoé, a dédié à Théodore Herzl, le théoricien du sionisme, une place dans le Marais (3me arrondissement), et qu’en contrechamps, pas le moindre site est dédié à un dirigeant du tiers monde arabe, asiatique ou africain, pas même le co-Prix Nobel de la Paix de Rabin, Yasser Arafat, le dirigeant palestinien.

La plaque commémorative de Mehdi Ben Barka, dans le VI arrondissement de Paris, de même que la place dédiée à Mohamad V devant le parvis de l’Institut du Monde Arabe constituent au premier chef des actes de réparation de la France pour ses forfaits: la disparition du chef de l’opposition marocaine, en 1965 avec la complicité des services français et l’exil du Souverain Marocain durant le combat pour l’Indépendance du Maroc.

Sans la moindre protestation contre la colonisation rampante de Jérusalem et la Cisjordanie ni contre l’emprisonnement arbitraire de près dix mille Palestiniens, la France, fidèle à elle même, est demeurée mutique lors du carnage de Gaza, le 30 mars 2018, et le refus d’israël d’autoriser une enqûete indépendante sur ce massacre.

En contraste, la France s’est mobilisée pour la libération de M. Gilad Shalit, un bi national franco-israélien, capturé par les Palestiniens alors que ce caporal israélien servait dans une armée d’occupation dans un territoire occupé contre un pays ami de la France, tandis que, parallèlement, l’armée israélienne est autorisée, régulièrement, à lever des fonds dans les grandes villes de France «pour le bien être de l’armée israélienne»… »

(1) La France s’est longtemps enorgueillie d’avoir une grande politique arabe. Dès son accession au pouvoir en 1958, le Président Charles de Gaulle s’attache à redonner à la France une stature internationale indépendante. La reconquête de cette stature passe par trois étapes. Premièrement, l’acquisition de l’arme nucléaire et de vecteurs terrestres, sous-marins et aériens pour la mettre en œuvre. La France devient en 1960 la quatrième puissance nucléaire de l’histoire et ses avions Mirage IV comme ses missiles intercontinentaux du Plateau d’Albion font leur entrée sur l’échiquier stratégique de la Guerre Froide. Deuxièmement, l’indépendance politique et diplomatique par rapport à la logique des blocs Ouest-Est. Tout en affirmant à plusieurs reprises son attachement aux valeurs de l’Ouest, la France se désolidarise de l’OTAN  qui doit quitter son territoire en 1967. Troisièmement, l’indépendance économique par la sécurisation des approvisionnements énergétiques stratégiques. Le développement important de l’économie et de l’industrie durant les Trente Glorieuses nécessite en effet de contre-balancer la perte des ressources naturelles de l’Algérie par une politique d’influence envers les pays à fortes réserves naturelles. Dans le monde musulman et arabe, l’Algérie étant hors de portée en raison du passif violent, ce fut l’avènement de la politique arabe de la France. Par son influence et sa diplomatie, la France entendait sécuriser ses approvisionnements énergétiques et minéraux, nécessaires à son industrie et à son positionnement stratégique mondial. La première conséquence visible de cette politique fut la décision par Charles de Gaulle de l’embargo sur les ventes d’armes à Israël.

# LE DOSSIER DES ANALYSES DE REFERENCE :

* LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

FRANCE 2008-2018 (III) : LA ‘FONDATION FRANCE-ISRAEL’. QUAND LE ‘SOFT POWER’ ISRAELIEN DUPLIQUE L’ENTRISME AMERICAIN EN FRANCE …

208

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/24/luc-michels-geopolitical-daily-france-2008-2018-iii-la-fondation-france-israel-quand-le-soft-power-israelien-duplique-lentrisme-americain-e/

* LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

FRANCE 2008-2018 (IV) : LES CONSEQUENCES GEOPOLITIQUES DU RETOUR DE PARIS DANS L’ORBITE AMERICAINE

209

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/26/luc-michels-geopolitical-daily-france-2008-2018-iv-les-consequences-geopolitiques-du-retour-de-paris-dans-lorbite-americaine/

* LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LA FRANCE HORS JEU AU PROCHE-ORIENT (I) :

COMMENT PARIS S’EST ISOLEE EN SYRIE

174

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/06/luc-michels-geopolitical-daily-la-france-hors-jeu-au-proche-orient-i-comment-paris-sest-isolee-en-syrie/

* LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

À QUEL JEU JOUE LA FRANCE EN SYRIE ? (VOICI PARIS QUI SERT D’INFANTERIE COLONIALE A WASHINGTON EN SYRIE II)

210

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/30/luc-michels-geopolitical-daily-a-quel-jeu-joue-la-france-en-syrie-voici-paris-qui-sert-dinfanterie-coloniale-a-washington-en-syrie-ii/

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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo) :

PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily

https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/

LUC MICHEL PAGE OFFICIELLE I/

https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/

WEBSITE http://www.lucmichel.net/

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# EODE-TV/ LUC MICHEL: COMPRENDRE LES ENJEUX AUTOUR DE l’ACCORD SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN (GEOPOLITIQUE INTERNATIONALE, 04 MAI 2018)

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EODE-TV/ 
LUC MICHEL: 
COMPRENDRE LES ENJEUX AUTOUR DE l’ACCORD SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN 
(GEOPOLITIQUE INTERNATIONALE, 04 MAI 2018)

Avec LUC MICHEL :
sur AFRIQUE MEDIA
EXTRAIT DU ‘GEOPOLITIQUE INTERNATIONALE’
DU VENDREDI 04 MAI 2018
Multiplex avec Douala-Yaoundé-
Ndjaména-Malabo-Bruxelles
_____________________

EODE ORGANISATION

# EODE-TV
* EODE-TV vimeo.com/eodetv
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# ЕВРАЗИЙСКИЙ СОВЕТ ЗА ДЕМОКРАТИЮ И ВЫБОРЫ (ЕСДВ)/
EURASIAN OBSERVATORY FOR DEMOCRACY & ELECTIONS
(EODE)
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# GROUPE OFFICIEL EODE – L’AXE EURASIE-AFRIQUE
https://www.facebook.com/groups/EODE.Eurasie.Afrique

# PCN-TV/ PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) : L’IRAN DETERMINE A FAIRE REGRETTER TRUMP

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PCN-TV/ 
PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) : 
L’IRAN DETERMINE A FAIRE REGRETTER TRUMP

PRESS TV, la télévision iranienne internationale francophone,
débat avec Fabrice BEAUR (Expert EODE, Administrateur de EODE-RUSSIA) :

« Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a réaffirmé ce lundi 7 mai que Téhéran réagirait vivement à l’abrogation du Plan global d’action conjoint par les États-Unis.
« Il va de soi que l’abrogation du Plan global d’action conjoint se heurtera à une vive réaction de l’Iran. Une riposte, pas du tout agréable, pour Washington », a réitéré M. Zarif, soulignant : « Comme l’a signalé le président Rohani dans son discours d’hier, mardi, les États-Unis seront confrontés à une réaction ferme de la part de la République islamique d’Iran, comme cela a été annoncé à plusieurs reprises au cours des dernières semaines. Au vu des mesures adoptées, la réaction iranienne ne sera pas du tout agréable pour les États-Unis. »
Zarif a estimé que le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire traduirait à quel point ce pays est isolé au sein de la communauté mondiale et n’est plus digne de confiance pour qu’on passe avec lui de nouveaux accords sur l’échiquier international.
Fabrice BEAUR, expert pour l’ONG EODE, et Pierre Dortiguier, analyste politique, nous donnent plus de détails à ce sujet. »

‘LE DEBAT’
DU 09 MAI 2018
SUR PRESS TV (IRAN)
Images/Montage : PRESS TV
Duplex audio Téhéran-Moscou
____________________

# PCN-TV
vimeo.com/pcntv
# PCN-TV sur les Réseaux sociaux :
* FaceBook : Allez ‘liker’ la Page officielle de PCN-TV !
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* YouTube :
youtube.com/user/PCNTVnetwork

# GROUPE OFFICIEL ‘PCN-NCP-НОП -
LA CAUSE DES PEUPLES – THE PEOPLES’ CAUSE’
facebook.com/groups/LCDP.TPC.PCN.NCP

# SOLIDARITE PALESTINE ! CONCERT « JUSTICE 4 PALESTINE » AU CABARET SAUVAGE

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ZAAAAA

Dans le cadre de sa Campagne 2018/Justice pour la Palestine, 2018/Année des réfugiés palestiniens[1] :
L’AFPS organise un grand événement le 15 mai, jour de commémoration de la Nakba : un concert, « JUSTICE 4 PALESTINE » au Cabaret sauvage à Paris !
NOS ARTISTES :
**HK** // **Mouss & Hakim Sound system** // **Al Kamandjâti** // **Mohamed Najem & Friends** // **Trio Charq-Gharb** // **Abeer et sa troupe Dabka Palestine** // **Delinquante** // **Thomas Pitiot**>>
Pensez à partager l’événement Facebook !
L’ANNÉE 2018 MARQUE LES 70 ANS DE LA CRÉATION DE L’ÉTAT D’ISRAËL ET DE L’EXPULSION DES PALESTINIENS.
Pour les Palestiniens, la Nakba – la catastrophe – désigne les massacres, les expulsions et l’exode subis entre 1947 et 1951 qui ont précédé et accompagné la proclamation de l’État d’Israël. La date communément retenue pour commémorer la Nakba est le 15 mai 1948.
Au total plus de 500 villages palestiniens et 11 quartiers de villes palestiniennes seront détruits ou rasés, environ 800 000 palestiniens seront expulsés vers le Liban, la Jordanie, la Syrie, Gaza, la Cisjordanie et deviendront réfugiés. Ce processus de dépossession et d’expulsion, démarré avant 1948, est toujours à l’œuvre aujourd’hui.
***POUR ACHETER VOS PLACES***
SOLIDARITE :
SYRIA COMMITTEES – COMITES ELAC & ALAC – SOLIDARITE ALGERIE – PCN- НОП – PANAFRICOM – COMITES AFRIQUE MEDIA – LA CAUSE DES PEUPLES
* LUC MICHEL PAGE OFFICIELLE I/

#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ SEEN FROM THE USA: ECONOMIC WAR AT THE HEART OF THE TRUMP WITHDRAWAL OF THE IRANIAN NUCLEAR AGREEMENTS (WHAT IS ‘STRATFOR’)

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LM.GEOPOL - Trump usa iran stratfor    (2018 05 12) ENGL 1

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 05 12/

“The U.S State and Treasury departments, along with the Director of National Intelligence (DNI), will determine whether each country has cut imports of Iranian oil by the end of the period and include the ending of contracts, lower volumes and any percent reduction in their determinations. Based on the policy of the administration under President Barack Obama, the cutoff necessary for an exemption was a decline of 18 to 20 percent”

- ‘Stratfor’ (May 11. 2018).

« Being taught by the enemy is an honor and a duty »

- General Karl Hausofer (1869-1946),

the geopolitician of the « Continental Blocks ».

The whole central problem of the Iranian Nuclear Dossier comes from the fact that there are simultaneously different visions of the issue: that of the leaders of the EU (where the vision of their economic interests prevails), that of Tehran (supported by Moscow and Beijing), that of Tel-Aviv (which is that of the Likud-AIPAC Axis, which rallied Trump, and predominates in the USA), and finally that of the interests of American Geopolitics itself. All these visions are contradictory and antagonistic. And each part gives its different to the words, we are not in the double language but in the shock of multiple languages! And to understand the Iranian issue and the current crisis, we must know them.

It is therefore necessary to read the adversary, as I recalled the day before yesterday. Precisely, the influential Think Tank ‘Stratfor’ has published a lengthy analysis, « What the US Withdrawal Will, » exposing the US view of Trump’s withdrawal from the agreements on Iranian nuclear , signed under Obama in 2015.

WHAT DOES ‘STRATFOR’ SAY:

« ALL SANCTIONS COMING BACK »

“After months of threats, speculation and rumors, U.S. President Donald Trump has finally pulled the plug on the nuclear deal with Iran. On May 8, he announced the U.S. « withdrawal » from the agreement — known as the Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) — over concerns that the deal was not comprehensive enough and did not target Iran’s destabilizing regional activities. The move is a significant reversal of U.S. policy on Iran and raises a number of questions about a situation that will require close monitoring in the months to come.”

At the heart of Trump’s policy, there is the economic war against Iran, with the resumption of sanctions, « All Sanctions Coming Back » says ‘Stratfor’: “In his announcement, Trump outlined a plan to reimpose all suspended primary and secondary sanctions on strategic sectors of Iran’s economy, including the vital oil and financial sectors. The plan also includes placing a number of people and entities back on the Specially Designated Nationals and Blocked Persons List. That inventory is kept by the U.S. Treasury Department’s Office of Foreign Assets Control, which released directions noting that the sanctions would take force after a period of 90 or 180 days and start on either Aug. 6 or Nov. 4, depending on the specific sanction. Ultimately, by Nov. 4, the United States will reinstate all the sanctions that it had imposed on Iran before the JCPOA.”

These sanctions will be a unilateral act of the USA: “However, none of the sanctions that the European Union or U.N. Security Council removed after the signing of the nuclear deal will return.” Le coeur de ces sanctions seront les ventes de pétrole iraniennes, que Washington entend frapper au coeur.

AND NEXT TO THE ECONOMIC WAR AGAINST IRAN, THERE IS THE ECONOMIC WAR AGAINST THE EU …

And next to the economic war against Iran, there is the Economic War against the EU (this economic war USA vs. EEC-EU that persists since the ’80s), which doubles as a financial war Dollar vs Euro: “The Iran nuclear deal led to the lifting of secondary sanctions that had limited foreign companies, including European and Asian firms, from doing business with Iran. Most transactions between U.S. companies and Iran, however, had remained illegal and limited by primary sanctions unrelated to the JCPOA. While the U.S. withdrawal from the JCPOA effectively ends the multilateral agreement, the European Union immediately noted that it still views the agreement as critical for ensuring regional and global security and that it remains committed to the deal — including the provision for sanctions relief for the Islamic republic.”

The question will be the answer the EU will give to those sanctions that Washington wants to impose on European firms: “Brussels could pass legislation that helps European companies do business with Iran in spite of the U.S. sanctions, and it could also attempt to block Washington and challenge the United States at the World Trade Organization. Iran will depend heavily on the European signatories of the JCPOA to continue doing business as it navigates a much tougher U.S. sanctions environment, but the legal uncertainty and risk of running afoul of Washington’s sanctions will compel many European companies to comply with certain U.S. sanctions regardless of Brussels’ pushback.“

Iranian oil sales to the EU will also be at the heart of the matter.

# RESUME FRANÇAIS :

VU DES USA : LA GUERRE ECONOMIQUE AU CŒUR DU RETRAIT DE TRUMP DES ACCORDS SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN (CE QUE DIT ‘STRATFOR’)

« Les départements d’Etat et de la Trésorerie des Etats-Unis, avec le Directeur du Renseignement National (DNI), détermineront si chaque pays a réduit les importations de pétrole iranien d’ici la fin de la période et incluent la fin des contrats, la baisse des volumes et leurs déterminations. Basé sur la politique de l’administration sous le président Barack Obama, la réduction nécessaire pour une exemption était une baisse de 18 à 20% « 

- «Stratfor» (11 mai 2018).

Tout le problème central du dossier du nucléaire iranien vient de ce qu’il y a simultanément différentes visions du dossier: celle des dirigeants de l’UE, celle de Téhéran (soutenu par Moscou et Pékin), celle de Tel-Aviv (qui est celle de l’Axe Likoud-AIPAC, qui a rallié Trump, et prédomine aux États-Unis), celle enfin des intérêts de la Géopolitique américaine elle-même. Toutes ces visions sont contradictoires et antagonistes. Et chaque partie donne un aux différents mots, on n’est pas dans le double langage mais dans le choc des langages multiples! Et pour appréhender le dossier iranien et la crise actuelle, il faut connaître.

Il faut donc lire l’adversaire, comme je le rappelais avant-hier. Précisément, l’influent Think Tank ‘Stratfor’ a publié ce jour une longue analyse, « What the US Withdrawal Will », ce qui sera le retrait US, exposant le point de vue américain sur le retrait de Trump des accords sur le Nucléaire iranien , signés sous Obama en 2015.

Que dit ‘stratfor’:

« Après des mois de menaces, de spéculations et de rumeurs, le président américain Donald Trump a finalement mis fin à l’accord nucléaire avec l’Iran. Le 8 mai, il a annoncé le « retrait » américain de l’accord – connu sous le nom de Plan d’Action Complet Conjoint (JCPOA) – sur les inquiétudes que l’accord n’était pas assez complet et ne ciblait pas les activités régionales déstabilisatrices de l’Iran. Cette décision constitue un revirement important de la politique américaine en Iran et soulève un certain nombre de questions sur une situation qui exigera un suivi étroit dans les mois à venir ».

Au coeur de la politique de Trump, il y a la guerre économique contre l’Iran, avec la reprise des sanctions :

 “ Toutes les sanctions reviennent» dit ‘Stratfor’ : « Dans son annonce, Trump a esquissé un plan pour réimposer toutes les sanctions primaires et secondaires suspendues sur les secteurs stratégiques de l’économie iranienne, y compris les secteurs pétroliers et financiers vitaux. Le plan comprend également le retour d’un certain nombre de personnes et d’entités sur la liste des ressortissants et des personnes bloquées spécialement désignées. Cet inventaire est conservé par le Bureau du Contrôle des Actifs Etrangers du Département du Trésor américain, qui a publié des instructions notant que les sanctions entreraient en vigueur après une période de 90 ou 180 jours et commenceraient le 6 août ou le 4 novembre, selon la sanction spécifique . En fin de compte, le 4 novembre, les États-Unis rétabliront toutes les sanctions qu’ils ont imposées à l’Iran avant le JCPOA ».

Ces sanctions seront un acte unilatéral des USA : « Cependant, aucune des sanctions que l’Union européenne ou le Conseil de sécurité des États-Unis ont retirées après la signature de l’accord nucléaire ne reviendra ». Le coeur de ces sanctions seront les ventes de pétrole iraniennes, que Washington entend frapper au coeur.

Et à côté de la guerre économique contre l’Iran, il y a la Guerre éconmique contre l’UE (cette guerre économique USA vs CEE-UE qui perdure depuis les Années ’80), qui se double d’une guerre financière Dollar vs Euro :

« L’accord nucléaire iranien a conduit à la levée des sanctions secondaires qui limitaient les entreprises étrangères, y compris les entreprises européennes et asiatiques, à faire des affaires avec l’Iran. Cependant, la plupart des transactions entre les sociétés américaines et l’Iran étaient restées illégales et limitées par des sanctions primaires non liées au JCPOA. Alors que le retrait des États-Unis du PAGC met effectivement fin à l’accord multilatéral, l’Union européenne a immédiatement noté qu’elle considérait toujours l’accord comme essentiel pour assurer la sécurité régionale et mondiale et qu’elle restait attachée à l’accord – y compris l’allégement des sanctions république ».

La question sera la réponse que l’UE apportera à ces sanctions que Washington voudra imposer aux firmes européennes : « Bruxelles pourrait adopter une législation qui aide les entreprises européennes à faire des affaires avec l’Iran malgré les sanctions américaines, et pourrait également tenter de bloquer Washington et de défier les Etats-Unis à l’Organisation mondiale du commerce. L’Iran dépendra fortement des signataires européens du JCPOA pour continuer à faire des affaires alors qu’il navigue dans un environnement de sanctions américaines beaucoup plus dur, mais l’incertitude juridique et le risque de contrecarrer les sanctions de Washington contraindront de nombreuses entreprises européennes à respecter certaines sanctions américaines. Le refoulement de Bruxelles ».

Les ventes de pétrole iraniennes vers l’UE seront aussi au cœur du dossier.

# DOCUMENT/

“WHAT THE U.S. WITHDRAWAL WILL”

(‘STRATFOR’, THE BRIEF, MAY 11, 2018)

Do to the Iran Nuclear Deal

After months of threats, speculation and rumors, U.S. President Donald Trump has finally pulled the plug on the nuclear deal with Iran. On May 8, he announced the U.S. « withdrawal » from the agreement — known as the Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) — over concerns that the deal was not comprehensive enough and did not target Iran’s destabilizing regional activities. The move is a significant reversal of U.S. policy on Iran and raises a number of questions about a situation that will require close monitoring in the months to come.

The Big Picture

As we wrote in Stratfor’s 2018 Second-Quarter Forecast, Washington’s gaze will be squarely on the Islamic Republic of Iran this quarter. The United States’ withdrawal from the nuclear deal will reaffirm Tehran’s desire for a robust defense policy that includes the very activities fueling U.S. fears: ballistic missile development, covert operations and support for regional militias. When it comes to international diplomacy, however, Iran will now have little choice but to make its case to friendly partners in Europe, such as France and Germany.

All Sanctions Coming Back

In his announcement, Trump outlined a plan to reimpose all suspended primary and secondary sanctions on strategic sectors of Iran’s economy, including the vital oil and financial sectors. The plan also includes placing a number of people and entities back on the Specially Designated Nationals and Blocked Persons List. That inventory is kept by the U.S. Treasury Department’s Office of Foreign Assets Control, which released directions noting that the sanctions would take force after a period of 90 or 180 days and start on either Aug. 6 or Nov. 4, depending on the specific sanction. Ultimately, by Nov. 4, the United States will reinstate all the sanctions that it had imposed on Iran before the JCPOA. However, none of the sanctions that the European Union or U.N. Security Council removed after the signing of the nuclear deal will return.

European Union Likely to Push Back

The Iran nuclear deal led to the lifting of secondary sanctions that had limited foreign companies, including European and Asian firms, from doing business with Iran. Most transactions between U.S. companies and Iran, however, had remained illegal and limited by primary sanctions unrelated to the JCPOA. While the U.S. withdrawal from the JCPOA effectively ends the multilateral agreement, the European Union immediately noted that it still views the agreement as critical for ensuring regional and global security and that it remains committed to the deal — including the provision for sanctions relief for the Islamic republic. Brussels could pass legislation that helps European companies do business with Iran in spite of the U.S. sanctions, and it could also attempt to block Washington and challenge the United States at the World Trade Organization. Iran will depend heavily on the European signatories of the JCPOA to continue doing business as it navigates a much tougher U.S. sanctions environment, but the legal uncertainty and risk of running afoul of Washington’s sanctions will compel many European companies to comply with certain U.S. sanctions regardless of Brussels’ pushback.

Questions for the Oil Markets

The success of sanctions will depend on how much they affect Iran’s oil exports. The penalties that affect purchases of Iranian oil will take effect at the end of the 180-day period, on Nov. 4. Any country that wants an exemption can get one so long as its oil purchases from Iran are significantly reduced. The U.S State and Treasury departments, along with the Director of National Intelligence (DNI), will determine whether each country has cut imports of Iranian oil by the end of the period and include the ending of contracts, lower volumes and any percent reduction in their determinations. Based on the policy of the administration under President Barack Obama, the cutoff necessary for an exemption was a decline of 18 to 20 percent. With Iran exporting roughly 2.5 million barrels per day, this works out to a drop of about 500,000 bpd if the sanctions are highly effective, far less than the 1 million bpd that Iran’s exports declined by in 2012 due to sanctions. However, this time the European Union won’t put in place a full embargo on Iran’s imports, which alone led to a 600,000 bpd drop. A decline of 1 million bpd is unlikely if Tehran stays a party to the deal and does not ramp up its nuclear program. In any case, the Gulf Cooperation Council and Russia have plenty of spare capacity to make up for any fall in Iranian oil exports.

Options for Iran’s Response

Iranian President Hassan Rouhani said that his country considers the JCPOA a deal between Iran and five other countries — China, France, Germany, Russia and the United Kingdom — and that he has ordered Foreign Minister Javad Zarif to talk to these countries about ways to continue the agreement. But should those talks fail, Rouhani said that the Atomic Energy Organization of Iran should be ready to start increasing enrichment levels for its uranium.

Because the United States is no longer a party to the agreement, bringing up the issue in the JCPOA joint commission is a pointless strategy. Beyond talks with the European Union, Iran largely has three strategies. They involve immediately pulling out of the JCPOA and restarting parts of its nuclear program; removing the additional protocol that gives inspectors from the International Atomic Energy Agency easier access to its nuclear sites; and withdrawing from the Nuclear Non-Proliferation Treaty.

In the past, Iran has threatened to use each of these, but they represent a serious escalation for Tehran because they might irreparably damage its relationship with the European Union and lead the bloc to align with the United States on economic measures. Therefore, Iran is more likely to exhaust diplomatic options first in hopes of building up international backing to push against the United States before taking that path. But if talks fail, Iran may have no choice but to react more strongly.

The Risk to Iran’s Economy

In the wake of Trump’s announcement, questions swirled around the subject of Iran’s economy. Such challenges aren’t new and even helped ignite protests at the start of the year. The Islamic republic has long struggled to create jobs for its youth. Many Iranians complained that the JCPOA had failed to provide the country with any tangible economic benefits. The Iranian rial fell from 36,000 to the U.S. dollar in September 2017 to 60,000 in April due to speculation that the United States could reimpose sanctions. Although the Iranian Central Bank cracked down on currency traders, forcing them to apply the official rate of 42,000 rials to the dollar, the black-market rate has plunged to 70,000 rials. The currency’s fluctuating exchange rate, rising prices of bread and chicken, and further protests will be critical indicators of the sanctions’ impact.

In the wake of Trump’s announcement, Iran’s economy groaned.

To counter Trump, Iran will emphasize its resistance-economy strategy, which entails less dependence on imports and better relations with other countries willing to navigate — and risk — U.S. sanctions. These moves will increase opportunities for Iran’s domestic heavy industries, but it is uncertain what effects they will have on Iran’s economic assault on the Islamic Revolutionary Guard Corps. The government will also try to mitigate the sanctions by reducing economic ties to places that are likely to buckle under to U.S. pressure or take steps toward more friendly partners such as China, Russia, Qatar and India.

(“What the U.S. Withdrawal Will”, ‘Stratfor’, The Brief, May 11, 2018)

SEE ALSO:

* See (in French) LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

L’AXE TRUMP-LIKOUD-AIPAC CONTRE L’IRAN : TRUMP SORT DES ACCORDS SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN ET REPREND LA BATAILLE DES SANCTIONS CONTRE TEHERAN

on http://www.lucmichel.net/2018/05/08/luc-michels-geopolitical-daily-laxe-trump-likoud-aipac-contre-liran-trump-sort-des-accords-sur-le-nucleaire-iranien-et-reprend-la-bataille-des-sanctions-contre-teheran/

* See LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

SEEN FROM THE USA: HOW ISRAEL DESTROYED AGREEMENTS ON IRANIAN NUCLEAR (STRATFOR)

on http://www.eode.org/luc-michels-geopolitical-daily-seen-from-the-usa-how-israel-destroyed-agreements-on-iranian-nuclear-stratfor/

(Sources : Stratfor – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* With the Geopolitician of the Eurasia-Africa Axis:

Geopolitics – Geoeconomics – Geoidology – Geohistory –

Geopolitisms -  Neoeurasism – Neopanafricanism

(Seen from Moscow and Malabo):

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* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :

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* EODE :

EODE-TV https://vimeo.com/eodetv

WEBSITE http://www.eode.org/

LM.GEOPOL - Trump usa iran stratfor    (2018 05 12) ENGL 2 LM.GEOPOL - Trump usa iran stratfor    (2018 05 12) ENGL 3

#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : QUAND LE DJIHADISME CAUCASIEN FRAPPE A PARIS !

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ART.COMPL.GEOPOL - Djihad caucasien à paris (2018 05 13) FR (1)

LM DAILY / 2018 05 13/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

« si les combattants islamistes tchétchènes sont particulièrement actifs en Russie et en Syrie, ils ne s’en prennent que rarement à des cibles occidentales (…) La cible prioritaire des Tchétchènes ce n’est pas les Occidentaux. De ce point de vue là, il y a un petit tournant, cette nouveauté peut être liée à leur incapacité aujourd’hui à mener des actions sérieuses contre les Russes en Syrie et en Russie »

- Mathieu Guidère (l’expert français, ce 13 mai).

« Attaque au couteau de Paris : un lien avec le Caucase russe », titre AFP ce 13 mai. Et voici les médias français qui découvrent ce djihadisme caucasien, l’un des plus vieux de tous en Europe. Un djihadisme soutenu longtemps à Paris et qui l’est encore, lié notamment aux deux guerres de Tchétchénie (1994 et 1999), soutenues en sous-main par les USA et l’OTAN. Et ouvertement par une camarilla intellectuelle menée par les BHL et cie. Les mêmes qui ont soutenu l’islamisme bosniaque lors des guerres de Yougoslavie (1992-95) (qui menace aujourd’hui l’UE avec les « cellules dormantes des Balkans »). C’est dans le Caucase qu’est née l’alliance entre l’islamisme radical  et les occidentaux. A partir de la Munich, capitale du Nazisme (et où est toujours installée la principale mosquée des Frères Musulmans, financée en 1938 par le IIIe Reich), dans les Années ’30. Puis lorsque les réseaux anti-soviétiques du théoricien nazi Rosenberg (« Le Mythe du XXe siècle ») et du général nazi Gehlen ont été récupérés par les USA en 1945. L’utilisation des ethnies musulmanes de l’URSS contre Moscou date des ces années 1933-1945, en Crimée avec les Tatars ou dans le Caucase (Et Staline qui réprima durement cette trahison à grande échelle n’était pas fou). C’est la naissance de ce que j’ai appelé le « scénario du diable ».

Mais l’Histoire vous rattrape toujours et elle frappe avec un boomerang : voici ce diable islamiste caucasien qui frappe non plus la Russie mais la France (Après avoir frappé ses parrains américain en 2013 et turc en 2016) …

« ATTAQUE AU COUTEAU DE PARIS : UN LIEN AVEC LE CAUCASE RUSSE » (AFP)

* Lire sur AFP/Le Point (Paris) :

http://www.lepoint.fr/monde/attaque-au-couteau-de-paris-un-lien-avec-le-caucase-russe-13-05-2018-2218033_24.php

Extrait :

« L’attaque au couteau de samedi à Paris a été commise par un Français né en Tchétchénie, une république musulmane russe du Caucase théâtre de deux guerres dévastatrices qui ont donné naissance à une rébellion islamiste jusque-là peu active dans les pays occidentaux. Selon les autorités françaises, l’auteur présumé de cette attaque, revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), est un « Français né en Tchétchénie » qui figurait depuis 2016 sur le fichier « S » (risque d’atteinte à la « Sûreté de l’Etat ») des services du renseignement. Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a réagi en affirmant que « toute la responsabilité » de cette attaque, qui a fait un mort, revenait à la France, où a grandi l’assaillant présumé.

Pour autant, de nombreuses attaques terroristes ont été commises ces dernières années par des Tchétchènes, principalement en Russie où une rébellion islamiste est active dans tout le Caucase du Nord. Cette rébellion a prêté allégeance à l’EI en 2015 et a été une source importante de combattants dans les rangs des groupes jihadistes en Syrie et en Irak. Parmi les attentats commis à l’étranger, celui de l’aéroport d’Istanbul qui a fait 45 morts en juin 2016, a été organisé par le chef de guerre tchétchène Akhmed Tchataïev, tué au cours d’un accrochage avec les forces spéciales géorgiennes la même année. En 2013, l’attentat ayant visé le marathon de Boston aux Etats-Unis, qui a fait trois morts et 264 blessés, a été perpétré par deux frères d’origine tchétchène, Djokhar et Tamerlan Tsarnaïev.

(…) la propagande de l’EI est particulièrement active au sein des communautés tchétchènes à l’étranger, où il existe une filière d’envoi de combattants en Syrie. Selon l’experte française Anne Giudicelli, la directrice de la société de conseil Terrorisc, le profil de l’assaillant présumé de l’attaque de Paris a pu intéresser les recruteurs jihadistes justement par ce qu’il avait des racines tchétchènes. « La réputation des Tchétchènes, c’est d’être forts, fidèles et violents. Ils ont une place importante dans le jihad d’hier et d’aujourd’hui », a-t-elle dit à l’AFP. « Les Tchétchènes en Syrie et en Irak sont globalement des cadres reconnus pour leur efficacité opérationnelle, en général bien formés », renchérit M. Guidère, ajoutant que ces brigades tentaient notamment de recruter en France. La Russie des années 2000 avait déjà payé un lourd tribut au moment des attentats perpétrés par des rebelles islamistes dans des métros, des trains, des aéroports ou des prises d’otages qui se sont soldées par des bains de sang comme dans un théâtre de Moscou en octobre 2002 et dans l’école de Beslan en septembre 2004 quand plus de 330 otages, dont 186 enfants, avaient péri. Cette vague de violences trouvait ses racines dans le Caucase, notamment dans les républiques musulmanes de Tchétchénie et du Daguestan où la rébellion indépendantiste s’est muée progressivement en mouvements islamistes radicaux qui ont parfois prêté allégeance à Al-Qaïda et plus récemment à l’organisation Etat islamique. Une première guerre s’est déroulée en 1994-1996 en Tchétchénie. La deuxième, déclenché en 1999, a viré dans les années 2000 à la rébellion islamiste et a fait tâche d’huile dans tout le Caucase russe, notamment en Ingouchie et au Daguestan. Selon les services de sécurité russes, au moins 4.500 Russes se trouvaient en 2017 aux côtés des groupes jihadistes dans le monde et étaient en majorité originaires des républiques du Caucase. »

# L’ANALYSE DE REFERENCE :

* LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LA MENACE DE L’ISLAMISME RADICAL SUR LE CAUCASE RUSSE DANS SA PERSPECTIVE GEOPOLITIQUE

sur http://www.lucmichel.net/2018/02/19/luc-michels-geopolitical-daily-la-menace-de-lislamisme-radical-sur-le-caucase-russe-dans-sa-perspective-geopolitique/

* Sur le « scénario du diable »,

Lire aussi mon interview pour SITA (Beyrouth) :

INTERVIEW DE LUC MICHEL PAR LE SITE ARABE ‘SITA INSTITUTE’ : DJIHADISMES – TERRORISME – IMMIGRATION. QUAND L’AGENDA PROCHE-ORIENTAL S’IMPOSE EN EUROPE …

sur http://www.eode.org/eode-think-tank-interview-de-luc-michel-par-le-site-arabe-sita-institute-djihadismes-terrorisme-immigration-quand-lagenda-proche-oriental-s/

Photos :

Carte du Nord-Caucase, attentat à Paris, unités caucasiennes de la Wehrmacht nazie (1941-45) (notamment tchétchénes), djihadistes caucasiens en Syrie …

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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

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ART.COMPL.GEOPOL - Djihad caucasien à paris (2018 05 13) FR (2) ART.COMPL.GEOPOL - Djihad caucasien à paris (2018 05 13) FR (3) ART.COMPL.GEOPOL - Djihad caucasien à paris (2018 05 13) FR (4)

# PCN-TV/ PRESSTV INTERROGE FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) : RETRAIT US PGAC – LES AUTRES SIGNATAIRES FERONT-ILS DE MÊME ?

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PCN-TV/ 
PRESSTV INTERROGE FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) : 
RETRAIT US PGAC – LES AUTRES SIGNATAIRES FERONT-ILS DE MÊME ?

PRESS TV, la télévision iranienne internationale francophone,
interroge Fabrice BEAUR (Expert EODE, Administrateur de EODE-RUSSIA) :

« Alors que les États-Unis demandent aux sociétés étrangères de mettre fin à leurs activités en Iran, Pékin entend bien maintenir ses relations économiques et commerciales avec Téhéran.
De plus, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, s’est rendu ce dimanche 13 mai à Pékin et se rendra le 14 mai à Moscou pour s’entretenir avec son homologue russe Sergueï Lavrov de l’avenir du Plan global d’action conjoint. Le retrait de Trump de l’accord nucléaire nuira-t-il aux relations économiques entre l’Iran et les autres signataires du PGAC ?
Fabrice BEAUR, expert pour l’ONG EODE, nous répond. »

‘REPORTAGE’
DU 13 MAI 2018
SUR PRESS TV (IRAN)
Images/Montage : PRESS TV
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#LUCMICHEL. NET/ TRUMP A FAIT EXPLOSER SA BOMBE GEOPOLITIQUE SUR LE PROCHE-ORIENT …

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LM.NET - Jerusalem I inauguration   (2018 05 14) FR (1)

Luc MICHEL/ 2018 05 14/

Avec AFP – EODE Think Tank/

Une inauguration sanglante :

Ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem,

37 Palestiniens tués à Gaza par des tirs israéliens et plus de 900 blessés (AFP)

Elle coïncide avec la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis 2014 !

« Aujourd’hui, nous tenons la promesse faite au peuple américain et nous accordons à Israël le même droit que nous accordons à tout autre pays, le droit de désigner sa capitale », a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis David Friedman (un des dirigeants de l’aile radicale du lobby pro-isrélien US AIPAC) …

Concrétisant un engagement de campagne de Trump, et comme je le pronostiquait dès décembre 2018, , le transfert de l’ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem constitue une rupture de plus avec, en l’occurrence, des décennies de diplomatie américaine et de consensus international. Le statut de Jérusalem est l’une des questions les plus épineuses de l’insoluble conflit israélo-palestinien. Provocation, la décision américaine comble les Israéliens et coïncide avec le 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, « en pleine effusion nationale et ferveur pro-américaine » (dit l’AFP). L’initiative unilatérale américaine ulcère les Palestiniens pour lesquels elle représente le summum du parti pris outrancièrement pro-israélien affiché par M. Trump depuis son intronisation en 2017. Ils y voient la négation de leurs revendications sur Jérusalem. Israël s’est emparé de Jérusalem-Est en 1967 et l’a annexée. Tout Jérusalem est sa capitale « éternelle » et « indivisible », dit-il. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. La sensibilité du sujet est exacerbée par la religion. Jérusalem est sainte pour musulmans, juifs et chrétiens  (et ulcère aussi le Vatican).

LA JOURNÉE LA PLUS MEURTRIÈRE DU CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN DEPUIS 2014 !

Les Etats-Unis inaugurent donc ce lundi à Jérusalem leur ambassade en Israël, réalisant la promesse controversée du président Donald Trump au risque d’enflammer les passions des Palestiniens qui pourraient protester massivement dans les Territoires, surtout à Gaza. Des heurts violents ont éclaté entre manifestants palestiniens et soldats israéliens à la frontière de la bande de Gaza, faisant 37 morts et des centaines de blessés parmi les Palestiniens peu avant l’inauguration prévue lundi à Jérusalem de l’ambassade américaine en Israël. Ivanka Trump et Jared Kushner (proche du Likoud et lui aussi un des dirigeants de l’aile radicale du lobbyn AIPAC) , la fille et le gendre mais aussi conseillers du président américain, prendront part à partir de 16H00 locales (13H00 GMT) avec des centaines de dignitaires des deux pays à la cérémonie en grande pompe qui concrétise l’une des promesses les plus controversées du président Donald Trump et enflamme à nouveau les passions. Saluée comme « historique » par Israël, elle est largement perçue comme un acte de défi envers la communauté internationale dans une période de grande inquiétude pour la stabilité régionale.

A quelques dizaines de kilomètres de Jérusalem, des affrontements ont éclaté dans la bande de Gaza aux abords de la frontière israélienne entre manifestants palestiniens et soldats israéliens. 37 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens, dont un garçon de 14 ans, selon les autorités locales. Plus de 900 personnes ont été blessées et au moins cinq journalistes palestiniens ont été atteints par balles, ont-elles ajouté. Des milliers de Palestiniens sont rassemblés à quelque distance de la frontière. Certains groupes se sont détachés pour lancer des projectiles de fortune en direction des soldats et tenter de forcer, au péril de leur vie, la barrière frontalière lourdement gardée par les tireurs israéliens.

* Comprendre :

Lire sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

RECONNAISSANCE DE JERUSALEM COMME CAPITALE D’ISRAEL: TRUMP LACHE SA BOMBE GEOPOLITIQUE SUR LE PROCHE-ORIENT !

sur http://www.lucmichel.net/2017/12/07/luc-michels-geopolitical-daily-reconnaissance-de-jerusalem-comme-capitale-disrael-trump-lache-sa-bombe-geopolitique-sur-le-proche-orient/

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LM.NET - Jerusalem I inauguration   (2018 05 14) FR (2)


# PCN-TV/ GUERRE EN SYRIE : BRIEFING DU COLONEL-GENERAL SERGUEÏ ROUDSKOI (14.04.2018)

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PCN-TV/ 
GUERRE EN SYRIE : 
BRIEFING DU COLONEL-GENERAL SERGUEÏ ROUDSKOI 
(14.04.2018)

Briefing du colonel-général Sergueï Roudskoi, chef de la direction opérationnelle principale de l’État-major des Forces Armées de la Fédération de Russie (14/04/2018).

Le 14 avril entre 3:42 à 5:10 heurs (heure de Moscou) les porteuses aériennes et navale des Etats-Unis et leurs alliés ont frappé de missiles des objets militaires et civiles de la République arabe syrienne.

Les systèmes de défense aérienne russes aux bases de Hmeimim et de Tartous ont détecté et contrôlé en temps opportun tous les lancements de missiles par les porteuses navales et aériens des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

La participation annoncée de l’aviation française n’a pas été fixée.

Les avions des Forces aériennes des Etats-Unis B-1B, F-15, F-16, ainsi que des Forces aériennes de la Grande-Bretagne «Tornado» au-dessus de la Méditerranée, les navires des Forces navales américaines «Laboon» et «Monterey» à partir de la mer Rouge ont été impliqués.

Les bombardiers stratégiques B-1B se sont présentés aux cibles de frappes à partir du territoire syrien dans la zone de Al-Tanf, illégalement retenue par les Etats-Unis.

Un certain nombre d’aérodromes militaires syriens, installations de recherche et scientifique, industrielles ont été bombardés.

Selon des données préliminaires, il n’y a pas de victimes parmi la population civile et le personnel militaire de l’armée syrienne. L’information sera mise à jour et communiquée au public.

Selon les informations disponibles, au total, 103 missiles de croisière ont été utilisés, y compris le missile de croisière naval Tomahawk, ainsi que des bombes aériennes guidées GBU-38 à partir d’avions B-1V. Les avions F-15, F-16 ont utilisé des missiles air-sol.

Les avions «Tornado » des Forces aériennes britanniques ont utilisé huit roquettes «Scalp EG».

Les moyens de défense aérienne syriens, basés sur les systèmes de défense aérienne soviétiques, ont réussi à repousser les frappes aériennes et navales.

71 missiles de croisière ont été interceptés. Les armes de défense aérienne syrienne S-125, S-200, «Buk», «Kvadrat» et «Osa» ont été impliquées dans la répression de l’attaque au missile.

Cela témoigne de la grande efficacité des armes syriennes et l’excellente formation du personnel militaire syrien, qui a été préparé par nos experts.

Depuis un an et demi, la Russie a entièrement restauré les systèmes de défense aérienne syriens et continue de les améliorer.

Je voudrais noter qu’il y a quelques années, étant donné la demande insistante de certains de nos partenaires occidentaux, nous avons refusé de fournir des systèmes de missiles antiaériens «S-300» à la Syrie. Compte tenu de ce qui s’est passé, nous considérons qu’il est possible de revenir à l’examen de cette question – et pas seulement en ce qui concerne la Syrie.

Les cibles étaient, entre autres, les bases aériennes des Forces ariennes syriennes. Les données du contrôle objectif parlent de ce qui suit:

4 missiles ont été impliqués dans le coup contre l’Aéroport international de Damas, tous abattus. Contre l’aérodrome Dumeir – 12, tous abattus.

18 missiles ont été impliqués contre l’aérodrome Blei – tous abattus.
12 missiles ont été impliqués contre l’aérodrome Al-Chaayrate – tous abattus.

Les aérodromes n’ont pas été touchés.

Des 9 missiles lancés contre l’aérodrome inutilisé Mezze, 5 ont été abattus.
Des 16 missiles lancés contre l’aérodrome Homs, 13 ont été abattus. On n’observe aucune destruction sérieuse.

30 missiles ont participé à une frappe contre des objets dans les villes de Barze et Jaramani. 7 d’entre eux ont été abattus. Ces objets, prétendument liés au «programme chimique militaire» de Damas, sont partiellement détruits. Dans le même temps, ils ne sont pas utilisés pendant longtemps, il n’y avait pas de gens et d’équipement.

Les Forces de défense aérienne russes ont été transférées au régime de combat. L’avion de combat est en service dans l’air.

Aucun des missiles de croisière n’a pas entré dans la zone des moyens de défense aérienne russes. Nos systèmes antiaériens n’ont pas été utilisés.

Nous croyons que cette frappe n’est pas une réponse à une attaque chimique présumée, mais une réaction aux succès des forces armées syriennes dans la lutte pour libérer leur territoire du terrorisme international.

Dans le même temps, le coup a été porté précisément le jour où une mission spéciale de l’OIAC devrait commencer à enquêter l’incident dans la ville Douma, où des armes chimiques auraient été utilisées.

Je voudrais particulièrement attirer votre attention sur le fait qu’il n’y a pas d’installations de production d’armes chimiques en Syrie, qui a été fixée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

Ce fait d’agression américaine témoigne de l’absence d’intérêts pour l’objectivité de l’enquête menée, de la détermination de perturber le processus de paix en Syrie et de déstabiliser la situation au Proche-Orient et n’a rien de commun avec les objectifs déclarés de lutte contre le terrorisme international.

À l’heure actuelle, la situation à Damas et dans d’autres villes syriennes est jugée calme.

Nous suivons attentivement l’évolution de la situation.
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# PCN-TV/ PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) : L’EUROPE RALLIERA-T-ELLE LA RESISTANCE A L’HEGEMONIE AMERICAINE ?

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PCN-TV/ 
PRESS TV (IRAN) DEBAT AVEC FABRICE BEAUR (EXPERT EODE) : 
L’EUROPE RALLIERA-T-ELLE LA RESISTANCE A L’HEGEMONIE AMERICAINE ?

PRESS TV, la télévision iranienne internationale francophone,
débat avec Fabrice BEAUR (Expert EODE, Administrateur de EODE-RUSSIA) :

« Après le retrait US de l’accord nucléaire, l’Europe devrait réviser son comportement américaniste.
Après l’annonce américaine du 8 mai de se retirer de l’accord nucléaire, un véritable séisme est né dans une Europe qui s’est retrouvée méprisée par une Amérique qui a ignoré ses appels et qui est revenue sur un accord dont les Européens sont à la fois initiateurs et signataires.
Voici suffisamment de raison pour que s’élèvent des voix qui font appel à la résistance face Face à l’attitude des États-Unis.
Fabrice BEAUR, expert pour l’ONG EODE et Bernard Cornut, géopolitologue, s’expriment sur le sujet. »

‘LE DEBAT’
DU 14 MAI 2018
SUR PRESS TV (IRAN)
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# DEFENSE DE LA SYRIE ARABE BAATHISTE DE L’AXE DE LA RESISTANCE ET SOUTIEN A LA RESISTANCE PALESTINIENNE : SYRIA COMMITTEES + COMITES SYRIE + SURIE KOMITESI + КОМИТЕТЫ СИРИИ + SYRIA COMMITTEES WEBSITE

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tweet III 138

ISRAEL A 70 ANS.
LA NABKA, L’EXPULSION DES PALESTINIENS AUSSI !
1948-2018 de la Nakba à la Grande Marche pour le Retour:
70 ans de colonialisme en Palestine construit sur un mythe biblique …
“L’assemblée générale des Nations-Unies rejette avec force les politiques et idéologies visant à faire la promotion du nettoyage ethnique sous quelque forme que ce soit.”
~ Résolution 47/80 de l’ONU promulguée le 16 décembre 1992.
“Après 70 ans d’excavations et de fouilles extensives sur la terre d’Israël, les archéologues ont trouvé que les actions du patriarche sont des histoires de légende ; nous n’avons pas séjourné en Egypte, ni fait un exode, nous n’avons pas conquis la terre. Il n’y a pas non plus de mention de l’empire de David et de Salomon. Ceux qui s’y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler.”
~ Professeur Ze’ev Herzog (ef du département d’archéologie et d’études de l’ancien Proche-Orient à l’université de Tel-Aviv, dans un entretien avec le magazine Ha’aretz le 29 octobre 1999).

# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’EMISSION QUI COMPLETE L’ANALYSE : RETRAIT DE TRUMP DE L’ACCORD SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN. QUELLES CONSÉQUENCES GÉOPOLITIQUES ?

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LM DAILY / COMPLEMENT 216-217 bis
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE-TV

Donald Trump a annoncé le retrait des USA de l’accord nucléaire avec l’Iran.
Quelles conséquences géopolitiques ?

Le géopoliticien Luc MICHEL répond à la question :
Vous êtes de ceux qui prévoyaient dès fin 2016 la décision de Trump de se retirer des Accords sur la nucléaire iranien. Que pensez-vous de ceux qui évoquent, aujourd’hui, un « pas vers la guerre » ?

* VIDEO sur EODE-TV/ 
LUC MICHEL : 
RETRAIT DE TRUMP DE L’ACCORD SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN. 
QUELLES CONSÉQUENCES GÉOPOLITIQUES ?

# LES ANALYSES DE REFERENCE :
LE DOSSIER DU RETRAIT DE TRUMP DES ACCORDS SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN

Sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY:

L’AXE TRUMP-LIKOUD-AIPAC CONTRE L’IRAN : TRUMP SORT DES ACCORDS SUR LE NUCLEAIRE IRANIEN ET REPREND LA BATAILLE DES SANCTIONS CONTRE TEHERAN
LM DAILY 215
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

SEEN FROM THE USA: HOW ISRAEL DESTROYED AGREEMENTS ON IRANIAN NUCLEAR (STRATFOR)
LM DAILY 216

SEEN FROM THE USA: ECONOMIC WAR AT THE HEART OF THE TRUMP WITHDRAWAL OF THE IRANIAN NUCLEAR AGREEMENTS (WHAT IS ‘STRATFOR’)
LM DAILY 217

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Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –
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#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ EN ACCORD AVEC WASHINGTON ET BRUXELLES, VOICI ERDOGAN QUI TRAHIT A NOUVEAU MOSCOU, CETTE FOIS DANS LA GUERRE DU GAZ ET DES GAZODUCS

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LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 05 15/

« Ankara VS Moscou. Quand Ankara trahit Moscou », titrait hier Press TV, le télévision d’Etat iranienne francophone : « La Turquie vient d’annoncer la mise en exploitation, le 12 juin prochain, du gazoduc transanatolien (TANAP) qui, tout en contournant la Russie, acheminera le gaz azerbaïdjanais vers l’Europe ».

* Voir sur EODE-TV/

ENERGIE : ANKARA VS MOSCOU (PRESS TV)

sur https://vimeo.com/269912205

Le régime turc joue en effet un jeu de bascule entre l’Axe eurasiatique Moscou-Téhéran (processus d’Astana, conférence de Sotchi et Ankara) et le Bloc USA-OTAN (1). A Téhéran on n’a semble-t-il plus d’illusions sur la duplicité turque. Pas plus qu’à Damas, le gouvernement syrien ayant, à maintes reprises, qualifié le gouvernement d’Ankara de « force d’occupation » et appelé les militaires turcs « à quitter le nord de la Syrie » (2). Mais certains journalistes en Russie, noyés dans la « géopolitique de l’émotion » (qui est tout sauf de la Géopolitique !), veulent encore croire au « tournant géopolitique d’Erdogan vers l’Eurasie » (sic) (3).

COMMENT LES USA ET L’OTAN SABOTENT L’INTEGRATION EURASIATIQUE (1) : ANKARA CHEVAL DE TROIE ATLANTISTE

Toujours membre de l’OTAN, encore et toujours en liaison permanente avec les généraux de Trump comme Mattis et Votel, toujours et encore candidat à l’entrée dans l’UE, le régime islamo-conservateur de l’AKP-MHP (4) mène in fine une politique syrienne et centre-asiatique qui rencontre étroitement les intérêts de l’OTAN :

- D’une part militairement, l’expédition turque dans le nord de la Syrie contribuant à la partition de facto de la Syrie, dont les zones occupées par la Turquie (Afrin) et les USA (avec l’armée française et les kurdes des PYG, pions de l’impérialisme occidental) empêchent le contrôle de Damas sur tout le pays (5);

- D’autre part, voici une nouvelle trahison d’Erdogan contre Moscou, cette fois dans le domaine de la « Guerre du gaz et des Gazoducs ». Le projet gazier TANAP étant une arme contre la Russie (issue du projet géopolitique du GUAM) (6), un moyen d’affaiblir son économie. Ici Ankara est en accord étroit avec Bruxelles, sa très atlantiste PESC et son « partenariat oriental » anti-russe …

COMMENT LES USA ET L’OTAN SABOTENT L’INTEGRATION EURASIATIQUE (2) : LES MAILLONS FAIBLES DU PROCESSUS EURASISTE

Ajoutons qu’il y a une grande naïveté à croire que lesUSA et l’OTAN vont assister les bras croisés, en spectateurs, au processus d’unification eurasiatique. « Union Economique Eurasiatique » de Moscou (7) et « nouvelles Routes de la Soie » de Pékin (8), soutenu aussi par la Russie, dont les buts sont l’expulsion des USA du Continent eurasiatique, la constitution d’un Bloc continental de puissance eurasien face à la Thalassocratie américaine et l’arrachement de l’écnomie de l’UE des mains du Bloc américano-atlantiste (9). Ce « second poumon des USA » dont le contrôle est précisément l’élément constitutif principal de la Superpuissance américaine. Relire Thiriart (1962) (10), l’Ecole euro-soviétique de géopolitique (1982-1992) (11) et Brezinski (après 1991) (12).

Dans ce processus eurasiatique, il y a des maillons faibles et des états incertains :

- La Turquie néo-ottomane d’Erdogan, dont les USA sont l’allié géopolitique essentiel, le projet néo-ottoman, mâtiné de pan-turquisme, ne pouvant que s’accomplir avec le remodelage du « Grand Moyen Orient » des USA et contre Moscou (13) ;

- L’Azerbaïdjan, ex état central du GUAM, qu’oppose la « guerre du Nagorno-Karabagh » (14) à l’Arménie, alliée de Moscou et membre de Union Economique Eurasiatique. Bakou étant avec Ankara le cœur du projet TANAP (comme Ankara, Bakou semblait se rapprocher de Moscou et de Pékin au cours des derniers mois) (15) ;

- L’Inde, qui travaillée par les poissons-pilotes Macron (16) et Netanayuh (17), inquiète du tournant eurasiatique du rival pakistanais vers Moscou, Pékin et Téhéran, disputant la suprématie à la Chine sur l’Océan indien, se détourne des BRICS et de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS).

On est là au cœur véritable de la géopolitique mondiale : les fronts syrien, ukrainien, iranien, central-asiatique, eurasien. Tous liés à l’unification du Bloc continental eurasiatique autour de l’Axe Moscou-Pékin-Téhéran. Le reste n’étant que des opérations médiatiques de diversion. Contrairement à ce que croient certains journalistes obnubilés par les dépêches éphémères du jour et les écrans de fumée de la propagande occidentale, la Géopolitique ne se résume pas, pas du tout, aux crises du style de la Corée …

TANAP: ACHEMINEMENT DU GAZ EN EUROPE, LA RUSSIE CONTOURNEE

La Turquie vient donc d’annoncer ce samedi la mise en exploitation, le 12 juin prochain, du « gazoduc transanatolien » (TANAP) qui, tout en contournant la Russie, acheminera le gaz azerbaïdjanais vers l’Europe. Le ministre turc de l’Énergie et des Ressources humaines Berat Albayrak a annoncé, ce 12 mai, que « le gazoduc TANAP favorisera l’alimentation des pays européens en gaz ».

Selon Interfax, « la mise en exploitation du gazoduc transanatolien aura lien en présence du président turc Recep Tayyip Erdogan et de son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev ainsi que des chefs d’État et des ministres de plusieurs pays ». En effet, la finalisation de ce projet de gazoduc « garantira en quelque sorte le développement de la politique énergétique de la Turquie ».

TANAP ET « COULOIR GAZIER SUD » :

LES PROJETS ANTI-RUSSES ATLANTISTES DE BRUXELLES

Initialement, la capacité de débit du TANAP sera de 16 milliards de m3 de gaz par an, dont environ six milliards seront livrés à la Turquie et le reste sera acheminé vers l’Europe. Le TANAP fait partie du projet « Couloir gazier Sud » qui a été approuvé par l’UE qui prévoit ainsi « d’atténuer sa dépendance énergétique vis-à-vis des livraisons russes ».

Il est à rappeler que la première pierre du TANAP a été posée par le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président géorgien Guiorgui Margvelachvili, le 17 mars 2015, dans la région de Selim de la province de Kars en Turquie. A un moment où Erdogan était l’ennemi affiché des russes en Syrie. Et que le soi-disant « processus d’Astana » n’a rien changé pour Ankara !

Ankara et Moscou avaient pourtant signé vers la fin 2016 un accord prévoyant la construction d’un autre gazoduc, le « Turkish Stream » … Le Turkish stream avec les Russes aurait pourtant été beaucoup plus avantageux financièrement pour la Turquie (paiement de droits sur de très gros volumes).

Avec une longueur totale de 1850 km (19 km sous la mer de Marmara), le projet TANAP reliera la ville de Posof de la province d’Ardahan de la Turquie à la frontière avec la Géorgie (ex autre état central du GUAM) à la ville d’Ipsala de la province d’Edirne à la frontière avec la Grèce, en passant par 21 provinces. Le gazoduc TANAP acheminera 10 milliards de m3 de gaz azerbaïdjanais vers l’Europe et 6 milliards de m3 vers la Turquie.

LE PROJET ANTI-RUSSE S’EST FINALISE LORS DU SOMMET TRILATERAL ENTRE LA TURQUIE, L’AZERBAÏDJAN ET LA GEORGIE QUI S’EST TENU A TBILISSI EN MAI 2014

Le projet TANAP s’inscrit dans les vues anti-russes de Bruxelles, PESC, « politique orientale » de l’UE, à fondements profondément atlantistes (18). Elle voit la résurgence de l’esprit anti-russe du GUAM. Un projet qui s’inscrit dans la géopolitique pan-turque du Néo-ottomanisme d’Erdogan.

Il a été finalisé lors du sommet trilatéral entre la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, qui s’est tenu le 6 mai 2014 à Tbilissi avec la participation de Abdullah Gül, alors Président de la Turquie, de Ilham Aliev, Président de la République d’Azerbaïdjan et de Giorgi Margvelashvili, Président de la République de Géorgie.

Prononçant un discours durant la séance d’inauguration du sommet, le Président Gül a souligné que « la Turquie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan jouissent d’une intense coopération multidimentionnelle ». Rappelant que les trois pays mènent à bien de grands projets comme l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, le gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum et la voie ferrée Bakou-Tbilissi-Kars d’importance régionale et mondiale, Gül, l’un des chefs de l’AKP,  a noté que « l’on commençait enfin à apprécier les contributions apportées par les trois pays à la stabilité et la prospérité dans le Caucase du Sud » (sic).

Les projets de coopération relatifs au Caucase ont été alors abordés et « les mesures qui pourraient être prises en vue de renforcer la coopération trilatérale qui sert les intérêts communs des peuples de la région ont été discutées ». Les Présidents ont également échangé des vues sur les questions régionales et internationales actuelles.

VERS LA LIQUIDATION DE L’ACCORD GAZIER ENTRE MOSCOU ET ANKARA

La Russie et la Turquie avaient signé un accord sur la construction du gazoduc Turkish Stream à l’issue d’entretiens des présidents Poutine et Erdogan à Istanbul fin 2016. Les ministres russe et turc de l’Energie avaient conclu un accord qui stipulait la construction du gazoduc Turkish Stream et ce, à l’issue d’entretiens du président russe Vladimir Poutine avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. « L’accord prévoyait la construction de deux conduites d’une capacité de 15,75 milliards de mètres cubes chacune sous la mer Noire d’ici décembre 2019 », avait antérieurement annoncé aux journalistes le président du groupe russe Gazprom Alexeï Miller.

Selon M. Miller, « une conduite de Turkish Stream transportera du gaz au marché turc et l’autre transitera par la Turquie vers les pays européens ».  Le « groupe russe Gazprom contrôlera la partie maritime du gazoduc, alors que le tronçon terrestre passant sur le territoire turc appartiendra à une société turque », avait annoncé le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak. Selon le président russe, Moscou et Ankara s’étaient « également mis d’accord sur la réduction du prix du gaz russe pour la Turquie dans le cadre du projet Turkish Stream ».

La Russie et la Turquie avaient décidé de construire le gazoduc Turkish Stream, le deuxième gazoduc russo-turc, suite à la décision russe d’abandonner le projet South Stream provoquée par la position hostile de l’Union européenne. Les négociations ont été suspendues en 2015 en raison d’une crise dans les relations bilatérales. Le gazoduc Turkish Stream devait relier la Russie à la partie européenne de la Turquie et à la frontière grecque par le fond de la mer Noire. Le tronçon sous-marin du pipeline aurait dû être long d’environ 910 km. Le coût du projet était initialement évalué à 11,4 milliards d’euros.

La trahison turque, qui a traité avec l’UE et ses alliés orientaux de l’OTAN, laisse peu d’espoir au « Turkish Stream » …

NOTES ET RENVOIS :

(1) Cfr. sur EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE/

Luc MICHEL, QUEL SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !

sur http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/

Et sur PCN-TV (sur YouTube) :

LUC MICHEL/ COUP DE POKER GEOPOLITIQUE D’ERDOGAN CONTRE LES KURDES ET DAMAS

sur https://www.youtube.com/watch?v=hXuCP3BgGug

(2) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ DUPLICITE TURQUE EN SYRIE : DAMAS DEMANDE LE RETRAIT IMMEDIAT DES TROUPES TURQUES DE LA VILLE D’IDLIB

sur http://www.lucmichel.net/2017/10/15/luc-michels-geopolitical-daily-duplicite-turque-en-syrie-damas-demande-le-retrait-immediat-des-troupes-turques-de-la-ville-didlib/

(3) La « géopolitique de l’émotion » – qui est tout sauf de la Géopolitique ! – est celle qui base ses analyses sur les discours électoraux, la rhétorique, les coups de dés opportunistes. Elle ne conduit qu’à des théories fumeuses, qualifiée de « tournants géopolitiques » (sic). D’un côté, une analyse géopolitique rationnelle, de l’autre des farfeluteries idéologiques emplies d’émotion et d’irrationalité (du style « Trump, Erdogan et Poutine qui seraient unis dans le camp des nationalistes » – sic – ).

Dans le cas du dossier syrien, depuis le mois d’août 2016, je parle de « gesticulations diplomatiques opportunistes » à propos des critiques d’Erdogan contre les USA et du soi-disant « rapprochement avec la Russie » avancée par les « géopolitologues de l’émotion immédiate » des médias russes. La diplomatie d’Erdogan (car c’est bien d’un pouvoir personnel qu’il s’agit) n’est ni atlantiste ni eurasiste (sic), elle est foncièrement opportuniste. Et l’actualité le démontre une fois de plus. Quelques jours après avoir participé au « processus d’Astana », qualifié par la presse russe de « nouveaux Yalta, d’où les USA ont été exclus » – et où Moscou a marqué sa volonté de maintenir Bachar al-Assad au pouvoir -, voici Erdogan qui prétendait « chasser le président syrien du pouvoir ». Et qui dans la même foulée se rapprochait de Trump. La diplomatie néo-ottomane  d’Erdogan ce ne sont plus des « tournants » mais le « grand 8 » des parcs d’attraction !

Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ FAILLITE DE LA ‘GEOPOLITIQUE DE L’EMOTION”: OUI LA TURQUIE D’ERDOGAN ET DE L’OTAN EN SYRIE ROULE TOUJOURS POUR LES USA (PRESSE IRANIENNE)

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/08/luc-michels-geopolitical-daily-faillite-de-la-geopolitique-de-lemotion-oui-la-turquie-derdogan-et-de-lotan-en-syrie-roule-toujours-pour-les-usa/

(4) Sur le ralliement des néofascistes du MHP (Loups gris) au régime de l’AKP :

Cfr. Sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ ‘RUSSIA-TURKEY-IRAN COALITION DOES NOT EXIST’ (IBRAHIM KARAGÜL, EDITOR-IN-CHIEF OF AKP MOUTHPIECE ‘YENI SAFAK’)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/19/luc-michels-geopolitical-daily-russia-turkey-iran-coalition-does-not-exist-ibrahim-karagul-editor-in-chief-of-akp-mouthpiece-yeni-safak/

Et sur EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/

TURQUIE : POURQUOI LES ELECTIONS LEGISLATIVES ANTICIPEES ?

sur http://www.eode.org/eode-observatoire-des-elections-turquie-pourquoi-les-elections-legislatives-anticipees/

(5) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : ERDOGAN PARTENAIRE OU TRAITRE : ‘TOUT CELA N’INCITE PAS LA RUSSIE A VOIR EN LA TURQUIE UN ALLIE’ (JOURNAL RUSSE RBK DAILY)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/08/luc-michels-geopolitical-daily-lactualite-qui-confirme-lanalyse-erdogan-partenaire-ou-traitre-tout-cela-nincite-pas-la-russie-a-voir-en-la-turquie-un/

(6) L’Organisation pour la démocratie et le développement, dite GUAM (Georgia – Ukraine – Azerbaïdjan – Moldova), est une organisation internationale de coopération à vocation régionale regroupant quatre États de l’ex-Union soviétique : Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan et Moldavie (de 1999 à 2005 l’organisation, dite alors GUUAM, comportait en outre l’Ouzbékistan). Cette organisation pro-occidentale, cheval de Troie des USA et de l’OTAN dans la CEI, regroupe des États qui se « sentaient menacés par la Russi »). Elle est en coma depuis plusieurs années, en particulier après la victoire russe en Géorgie (guerre d’août) de l’été 2008 !

En 1996, la Géorgie, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan s’unissent pour former ce qui deviendra le GUAM. L’idée de former un cadre informel pour tenir les consultations quadrilatérales a été articulé en 1997 à Strasbourg (via les institutions dites « européennes » sous contrôle de l’OTAN : UE, PACE, Parlement européen). En 1999, après le retrait du Traité de sécurité collective (OTSC, l’anti-OTAN autour de Moscou) de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et de l’Ouzbékistan, ce dernier, désillusionné du rapprochement avec la Russie, décide de rejoindre le groupe GUAM, qui prend le nom de GUUAM (en anglais, Ouzbékistan s’écrit Uzbekistan). Cependant, les autorités de l’Ouzbékistan jugent le projet peu attirant. Dès 2001, Tachkent pratique la politique de la chaise vide, boude la signature de la Charte de Yalta en 2002 et annonce son retrait en 2005.

Par ailleurs, ces quatre États ont deux traits communs. D’une part, ils sont issus de l’éclatement de l’Union soviétique et membre de la Communauté des États indépendants au moment où ils se constituent en son sein. D’autre part, ils subissent des conflits territoriaux latents où les minorités russophones et la Russie joue un rôle de premier plan, avec l’entretien en particulier de bases militaires : Pridnestrovie (PMR) russophone pour la Moldavie, Crimée en Ukraine, Abkhazie et Ossétie du Sud (et dans une moindre mesure Adjarie) en Géorgie, et Haut-Karabagh occupé par l’Arménie (alliée de la Russie) pour l’Azerbaïdjan.

(7) Cfr. Luc MICHEL sur EODE THINK TANK/

GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU

sur http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/

( 8) Voir sur PCN-TV/ GEOPOLITIQUE/

LUC MICHEL ET FABRICE BEAUR: VERS L’AXE EURASIATIQUE MOSCOU-PEKIN-TEHERAN

sur https://vimeo.com/241417074

Et sur PCN-TV :

LUC MICHEL & FABRICE BEAUR: NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE. VERS L’INTEGRATION GEOECONOMIQUE DE L’AXE EURASIE-AFRIQUE

sur https://vimeo.com/218758549

(9) Voir LUC MICHEL SUR PRESS TV (IRAN)/

DANS ‘REPORTAGE’ (27 MAI 2017) : LE MONDE GEOPOLITIQUE ET GEOECONOMIQUE DESSINE PAR PEKIN ET MOSCOU

sur http://www.lucmichel.net/2017/05/28/luc-michel-sur-press-tv-iran-dans-reportage-27-mai-2017-le-monde-geopolitique-et-geoeconomique-dessine-par-pekin-et-moscou/

(10) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (I) : LES CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART, LE THEORICIEN DE LA ‘NOUVELLE ROME’

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/28/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-i-les-conceptions-geopolitiques-de-jean-thiriart-le-theoricien-de-la-nouvelle-rome/

(11) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (II) : L’ECOLE EURO-SOVIETIQUE DE GEOPOLITIQUE (1982-1991)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/03/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-ii-lecole-euro-sovietique-de-geopolitique-1982-1991/

(12) La réflexion de Brzezinski est centrée sur les conditions géopolitiques de la puissance américaine et de son contrôle sur l’Eurasie, le « grand échiquier » où Washington doit éliminer tout rival potentiel ou réel. Brzezinski s’inspire largement des Théories de Jean Thiriart.

Cfr. Luc MICHEL, THEORIES DE L’IMPERIALISME AMERICAIN :

LA REPONSE DES PEUPLES, sur http://www.pcn-ncp.com/youthcamp2001fr.htm

(13) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LE SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(II) : COMMENT LES PROJETS GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE RUSSE ET TURC (INTEGRATION DANS L’UE OU PANTOURANISME) SONT ANTAGONISTES !?

sur http://www.lucmichel.net/2017/11/08/luc-michels-geopolitical-daily-le-soi-disant-rapprochement-russo-turcii-comment-les-projets-geopolitiques-neoeurasiste-russe-et-turc-integration-dans-lue-ou/

Et sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

QUE PENSE VRAIMENT ERDOGAN ? COMMENT L’EUROPE DECOUVRE UN PEU TARD LES AMBITIONS GEOPOLITIQUES NEO-OTTOMANES …

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/02/luc-michels-geopolitical-daily-que-pense-vraiment-erdogan-comment-leurope-decouvre-un-peu-tard-les-ambitions-geopolitiques-neo-ottomanes/

(14) Cfr. Luc MICHEL sur EODE THINK TANK /

GEOPOLITIQUE / CAUCASE : LA GUERRE « GELEE » DU NAGORNO-KARABAKH

sur http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-caucase-la-guerre-gelee-du-nagorno-karabakh/

(15) Sur le Dossier Arménie vs Azerbaïdjan :

Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

ARMENIA (I) : THE WEAK LINK OF THE ‘EURASIAN ECONOMIC UNION’?

sur http://www.lucmichel.net/2017/09/16/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-i-the-weak-link-of-the-eurasian-economic-union/

Et : ARMENIA (II) :

AZERBAÏDJAN – ARMENIA – NAGORNO-KARABAKH. TENSION IN CAUCASUS

sur http://www.lucmichel.net/2017/09/18/luc-michels-geopolitical-daily-armenia-ii-azerbaidjan-armenia-nagorno-karabakh-tension-in-caucasus/

(16) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

GEOPOLITIQUE DE L’OCEAN INDIEN (II) : EN INDE MACRON POISSON-PILOTE DE LA POLITIQUE ANTI-CHINOISE DES USA DE TRUMP

http://www.lucmichel.net/2018/03/13/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-de-locean-indien-ii-en-inde-macron-poisson-pilote-de-la-politique-anti-chinoise-des-usa-de-trump/

(17) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

CONTRADICTIONS INTERNES AU SEIN DES BRICS ET DE L’ORGANISATION DE COOPERATION DE SHANGHAI (II): L’ATTRACTION FATALE DE L’INDE POUR WASHINGTON ET TEL-AVIV

sur http://www.lucmichel.net/2018/02/22/luc-michels-geopolitical-daily-contradictions-internes-au-sein-des-brics-et-de-lorganisation-de-cooperation-de-shanghai-ii-lattraction-fatale-de-linde-pour-was/

Et : Luc MICHEL, EODE/ GEOPOLITIQUE/

UNE REALITE MECONNUE : L’AXE STRATEGIQUE ET MILITAIRE INDE-ISRAEL

sur http://www.lucmichel.net/2017/02/23/eode-geopolitique-une-realite-meconnue-laxe-strategique-et-militaire-inde-israel/

(18) Le gazoduc transanatolien est un gazoduc qui doit acheminer du gaz naturel d’Azerbaïdjan en Europe via la Turquie, alimenté par la deuxième tranche du champ Shah Deniz. Le coût de sa construction pilotée par la compagnie nationale azérie SOCAR, a été estimé à 7 milliards de dollars. Son débit initial sera de 16 milliards de m3 par an. Le projet avait été annoncé le 17 novembre 2011 lors du troisième Forum sur l’énergie et l’économie de la mer Noire à Istanbul. Le 26 décembre 2011, la Turquie et l’Azerbaïdjan ont signé un protocole d’accord établissant un consortium pour la construction et l’exploitation du pipeline. Un film consacré au projet TANAP a d’abord été présenté. Dans le film, il a été souligné que TANAP est la signature de l’amitié et de la fraternité entre la Turquie et l’Azerbaïdjan à l’Anatolie. Un projet qui s’inscrit dans la géopolitique pan-turque du Néo-ottomanisme d’Erdogan.

Au printemps 2012, le processus de réalisation de l’étude de faisabilité technico-économique a été lancé. Le 26 juin 2012, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan ont signé un accord intergouvernemental contraignant sur le gazoduc. En outre, l’accord a été signé par le ministre azerbaïdjanais de l’industrie et de l’énergie, Natig Aliyev, et le ministre turc de l’énergie et des ressources naturelles, Taner Yildiz. L’accord initial sur les questions d’organisation entre BOTAŞ et SOCAR a été signé par Natig Aliyev et Taner Yildiz, le président du SOCAR Rovnag Abdullayev et le vice-directeur général du BOTAŞ, Mehmet Konuk. L’accord du pays hôte a été signé par Taner Yildiz et le président de SOCAR, Rovnag Abdullayev, au nom du TANAP, entre le gouvernement turc et la société TANAP. Le 17 mars 2015, Erdogan et Aliyev ont rencontré Giorgi Margvelashvili, président de la Géorgie, dans la ville de Kars, dans l’est de la Turquie, afin de jeter officiellement les bases du pipeline et de marquer le début des travaux. Le TANAP sera exploité par SOCAR, qui détient actuellement une participation de 58% dans le projet. L’opérateur turc de pipelines BOTAŞ détient 30%, tandis que BP a acquis 12% du projet le 13 mars 2015. La société de projet TANAP aura son siège aux Pays-Bas.

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

(Sources : Interfax – Fars – Press TV – EODE-TV – PCN-NCP.info – EODE Think Tank)

Photo :

Le sommet trilatéral entre la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie à Tbilissi en 2014.

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LM DAILY / COMPLEMENT 219 bis
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE-TV

« La Turquie vient d’annoncer la mise en exploitation, le 12 juin prochain, du gazoduc transanatolien (TANAP) qui, tout en contournant la Russie, acheminera le gaz azerbaïdjanais vers l’Europe. Une démonstration de plus qui précise concrètement que la Turquie d’Erdogan n’est pas un partenaire géostratégique fiable pour la Russie et le bloc eurasiatique en construction », dit PRESS TV, la Télévidion d’Etat iranienne francophone.

* Voir notre video en UNE : EODE-TV/
ENERGIE : ANKARA VS MOSCOU (PRESS TV)

# L’ANALYSE DE REFERENCE

LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ 
EN ACCORD AVEC WASHINGTON ET BRUXELLES, VOICI ERDOGAN QUI TRAHIT A NOUVEAU MOSCOU, CETTE FOIS DANS LA GUERRE DU GAZ ET DES GAZODUCS
LM DAILY 219

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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique : 
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – 
Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme 
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#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ LA POLEMIQUE BHL-IRAN QUI FAIT RAGE : ‘NON, LA PERSE N’EST PAS DEVENUE L’IRAN POUR FAIRE PLAISIR A HITLER’…

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LM.GEOPOL - Bhl vs iran (2018 05   17) FR 1

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 05 17/

« Dans son dernier ouvrage, L’Empire et les Cinq Rois, M. Bernard-Henri Lévy affirme que c’est à la faveur du rapprochement diplomatique entre la Perse de Reza Shah Pahlavi et l’Allemagne d’Adolf Hitler, et plus encore, en raison d’une convergence idéologique, que le Shah décida de rayer d’un trait tout le passé glorieux de la Perse de Darius et de Xerxès et de la débaptiser pour l’inscrire davantage dans son identité « aryenne ». Une identité aryenne qui aurait été conforme à l’idéologie nazie sur la question … »

- Ardavan Amir-Aslani (spécialiste de l’Iran).

« « Nous avons lu, sous la plume d’un journaliste du régime, que les Etats-Unis semblaient devenir la « nouvelle Rome ». C’est là un échantillon de l’inculture historique – crasse –. Les Etats-Unis sont essentiellement un Empire maritime, comme le fut longtemps l’Angleterre, comme tenta de l’être le Japon, entre Tsushima et Hiroshima. Le modèle parfait d’empire maritime demeure Carthage et le modèle parfait d’Empire continental reste Rome »

- Jean Thiriart (La Nation Européenne, octobre 1967).

Je ne vous ai pas parlé du nouveau livre de BHL, « L’Empire et les Cinq Rois » (au titre qui fleure bon l’histoire chinoise et Sun-Tsu) (1), parce qu’il n’en vaut pas la peine ! Mauvais philosophe et spécialiste de l’imposture intellectuelle (2), Bernard-Henri Lévy s’y révèle tout aussi mauvais géopolitologue. Et y développe une grille d’analyse erronée, celle qui voit dans la superpuissance américaine une version contemporaine de l’Empire romain. Avec une excuse, l’erreur est commune et répétitive, d’Emmanuel Todd (le père des thèses « déclinistes » sur la puissance US) à l’ex gauchiste Tony Negri (où à ses clones néofascistes français). Simplement, Washington n’est pas Rome et le destin de l’Europe n’est pas « entre Athènes et Rome, où Jérusalem ». Mais Bien entre Rome et Carthage ! (3) Ce que savent depuis les Jacobins de 1792 et Napoléon aux Néoeurasistes, en passant par la Géopolitique allemande, Haushofer (4), Niekisch (5) et Thiriart (6), ceux qui sont les praticiens de la géopolitique grand-continentale. BHL entend développer une « géophilosophie », mais semble tout ignorer de la « Géoidéologie » (7) …

Du livre de BHL, on retiendra la polémique qui fait rage sur son affirmation : « la Perse serait devenue l’Iran pour faire plaisir à Hitler » (Sous-entendu l’Iran actuel en serait inspiré) … Pas seulement parce qu’elle révélatrice des méthodes intellectuelles profondément manipulatrices et malhonnêtes de BHL, et des réseaux pro-israéliens en Occident, mais parce qu’elle a amené de véritables intellectuels à répondre au « philosophe », apportant des lumières au débat.

Ainsi l’avocat Ardavan Amir-Aslani, spécialiste de l’Iran, remet les pendules à l’heure dans une Tribune au ‘Point’ (Paris) : « En 1935, Reza Shah Pahlavi a notoirement choisi de demander aux pays étrangers pour l’usage international de rebaptiser le pays « Iran » au lieu de « Perse ». « Rebaptiser » est bien le terme, car le pays avait déjà porté le nom d’« Iran » au temps des Sassanides, lorsqu’il s’appelait Ērānšahr, « Royaume des Aryens » ou « Royaume des Iraniens » en moyen-persan. C’était surtout le nom que les Iraniens eux-mêmes employaient depuis toujours pour désigner leur propre pays. Le titre n’avait donc rien de nouveau lorsqu’il fut repris par le fondateur de la dynastie Pahlavi. Pourtant, dans son dernier ouvrage, L’Empire et les Cinq Rois, M. Bernard-Henri Lévy affirme que c’est à la faveur du rapprochement diplomatique entre la Perse de Reza Shah Pahlavi et l’Allemagne d’Adolf Hitler, et plus encore, en raison d’une convergence idéologique, que le Shah décida de rayer d’un trait tout le passé glorieux de la Perse de Darius et de Xerxès et de la débaptiser pour l’inscrire davantage dans son identité « aryenne ». Une identité aryenne qui aurait été conforme à l’idéologie nazie sur la question… L’objectif non dissimulé de M. Bernard-Henri Lévy est bien entendu de démontrer que non seulement les Iraniens auraient partagé les vues des nazis sur le concept de race supérieure et, pourquoi pas, sur les juifs, mais que de surcroît, le shah aurait changé le nom de la Perse sur ordre d’Hitler ».

Ardavan Amir-Aslani rappelle aussi la perspective géopolitique et historique dans laquelle s’est fait le rapprochement de certaines forces orientales – nationalistes indiens, nationalistes arabes, révolte de Rachid Ali en Irak en 1941, Pahlavi en Perse, Grand Mufti de Jérusalem, nationalistes égyptiens ou algériens, Afghans – qui recherchaient dans la Berlin, celle de 1918 comme, hélas celle d’après 1933, un contrepoids aux impérialismes britannique ou français. Les sionistes « révisionnistes », ces fascistes sionistes de Jabotinski, Begin et autres Shamir, feront la même démarche auprès de Berlin et de la Rome de Mussolini à la même époque. Un rappel salutaire face à la propagande des lobbies israéliens …

# DOCUMENT/

« NON, LA PERSE N’EST PAS DEVENUE L’IRAN POUR FAIRE PLAISIR A HITLER… »

(ARDAVAN AMIR-ASLANI, ‘LE POINT, 9 MAI 2018)

TRIBUNE.

La Perse a-t-elle changé de nom pour complaire à l’Allemagne nazie ? La polémique fait rage. L’avocat Ardavan Amir-Aslani (8) remet les pendules à l’heure.

Extraits :

« Que le shah ait souhaité se rapprocher de l’Allemagne nazie sur un plan diplomatique est une réalité, mais il faut la replacer dans son contexte pour la comprendre. Il faut aussi faire un peu d’étymologie et analyser les origines du nom « Iran » pour mieux comprendre pourquoi Reza Pahlavi a souhaité le reprendre au détriment du nom « Perse ».

Le mot « aryen », on le sait, a subi un terrible détournement de sens dès le XIXe siècle, à la faveur notamment des thèses de Joseph Arthur Gobineau exposées dans son Essai sur l’inégalité des races humaines. Considéré comme le père de la pensée raciste, Gobineau fut pillé sans honte par les nazis pour l’élaboration de leur propre idéologie. « Aryen » pour les Iraniens ne désigne aucune race prétendument supérieure… mais tout simplement leur peuple. Sous les Sassanides, Aryānam Xshathra désignait « le royaume des Aryens », Âiriyā (à la résonance proche du nom « Iran ») signifiant « noble » en avestique, la langue indo-iranienne ancêtre du persan. À quelques milliers de kilomètres de là, en Inde, le sanskrit employait à peu près le même mot : « Âryā ». Ces deux branches linguistiques, l’une indo-aryenne, l’autre indo-iranienne, se sont séparées d’après les linguistes il y a près de 4 000 ans. Les tribus aryennes parlant la première poursuivirent leur route vers l’Est, pénétrant en Inde par le Pendjab. Les secondes se sont installées sur le plateau iranien.

Et c’est aux Sassanides qu’on doit le concept de nation iranienne, avec les termes « Ērān », Aryens, et « Ērānšahr », royaume des Aryens, ou des Iraniens, mots qui se veulent avant tout des notions ethniques et politiques plus qu’administratives. Comme je l’ai expliqué dans mon dernier ouvrage, Ērānšahr désignait le territoire dirigé par les Perses et essentiellement de culture perse et sassanide. On trouvait aussi des Iraniens en dehors des frontières sassanides, tels que les Sogdiens d’Asie centrale ou les Alains du Caucase du Nord, sans compter les Parthes d’Arménie. Vivaient, évidemment, des non-Iraniens au sein d’Ērānšahr, notamment les peuples sémites de l’Irak actuel. Ils furent néanmoins considérés comme faisant partie de l’Iran. Le souverain sassanide était donc de facto Šhahānšhah Ērān mais aussi Šhahānšhah Anērān, roi des « Iraniens » et des « non-Iraniens ». L’objectif des premiers souverains sassanides qui avaient succédé aux Parthes était de redonner à la Perse une structure, une culture et une religion nationales. L’Iran n’a jamais changé de nom pour les Iraniens, qui l’ont toujours appelé Ērān. Ērān, à la différence du nom « Perse », ne fut pas repris dans l’Antiquité par les peuples étrangers pour désigner l’Iran. Les Perses furent nommés ainsi au-delà de leurs frontières grâce aux Grecs et aux Romains, qui adoptèrent ce nom en référence à la Perside, la région du Fars dans le sud-ouest de l’Iran, d’où étaient issus les Achéménides et les Sassanides. »

« En réalité, l’Iran n’a jamais changé de nom pour les Iraniens, qui l’ont toujours appelé Ērān. Ce changement n’existe que pour les Occidentaux, qui l’avaient appelé depuis l’Antiquité « Perse », avec tout ce que le terme pouvait avoir de connotation exotique et de références folkloriques que le shah Reza Pahlavi souhaitait justement reléguer à l’arrière-plan. Afficher aux yeux du monde entier le nom Ērān imposait sa dynastie, persanophone (à l’inverse des Qadjar turcophones), comme l’héritière des Achéménides et des Sassanides.

En outre, choisir le nom « Iran » faisait partie du « plan communication » du Shah pour afficher son pays comme une nation moderne et ouverte au monde. Souhaitant également sur ce point distinguer sa dynastie de celle des Qadjar, souverains corrompus et soumis aux puissances étrangères comme la Russie et la Grande-Bretagne, le shah regarda alors du côté des puissances « qui se relevaient » et chercha plusieurs appuis pour engager son pays dans une voie indépendante. Cela le porta à se rapprocher autant de l’Allemagne nazie que de la Turquie d’Atatürk. Du reste, le rapprochement avec Berlin commença bien avant l’avènement d’Hitler, dès la fin de la Première Guerre mondiale.bIl reste vrai que ce changement de nom s’effectua après un rapprochement diplomatique avec l’Allemagne nazie. Néanmoins, on aurait tort d’y voir un quelconque rapprochement idéologique, car il n’y a aucun lien entre l’aryanité des Iraniens et celle des nazis. Comme le souligne le chercheur Frédéric Sallée, si l’Iran se rapproche de l’Allemagne, c’est plus par opportunisme que par souci idéologique. On aura beau chercher, on ne trouvera donc nulle part un quelconque diktat de l’Allemagne auquel l’Iran aurait cédé. »

NOTES ET RENVOIS :

(1) Bernard-Henri Levy, L’EMPIRE ET LES CINQ ROIS, Grasset, Paris, 2018.

Quelles sont les thèses de BHL, présentées et résumées avec emphase par son éditeur :

« Assiste-t-on à l’éclipse de l’Empire américain et au ressac de l’Occident  ?

Où l’on voit les cinq Rois des empires déchus – perse, turc, chinois, russe, arabe – partir à la reconquête de leur gloire passée.

Comment Trump enterre, non l’Amérique d’Obama, mais celle de Virgile.

A quoi pensaient les Iraniens quand ils rebaptisèrent l’ancienne Perse, en 1935, pour lui donner un nom nazi  ?

Pourquoi le vrai piège est celui, non de Thucydide, mais d’Hérodote.

L’Empire est-il, comme le pensait Dante, la forme aboutie de la Cité  ?

Géopolitique ou géophilosophie.

Jeremy Bentham, mort en 1832, serait-il le véritable maître à penser de Mark Zuckerberg  ?

Une rencontre avec l’idéologue de Poutine. Ce qui manque à la Chine pour devenir la première puissance mondiale.

Spengler, Vico, Hegel – ou aucun des trois.

Qu’il y a un temps pour Josué, et un temps pour Abraham.

Le Messie se cache-t-il, vraiment, parmi les mendiants de Rome  ?

Que la terre américaine est, comme l’avait compris Melville, un océan.

Que le désordre du monde a plus de sens qu’il n’y paraît quand on le voit avec les yeux des penseurs et des poètes.

Quarante ans après La Barbarie à visage humain, Bernard-Henri Lévy, philosophe et écrivain, propose ici sa lecture des barbaries contemporaines.

(2) Voir sur PCN-TV /

COMMENT NEOCONS ET LIKUDNIKS ORGANISENT LE ‘MICHEL BASHING’ : BHL VERSUS LUC MICHEL

sur https://vimeo.com/100334600

(3) Je peste souvent contre cette absurdité historique et géopolitique sans nom !  Beaucoup d’écrivains aujourd’hui à l’extrême-gauche commettent un contresens de même nature que celui des Spartakistes allemands en 1916-19, se déclarant « spartakistes », et qui relève de la même erreur d’analyse sur l’Empire romain. Parce qu’ils ne connaissent mal l’Histoire et la géopolitique. Et parce que le Gauchisme développe, singulièrement depuis Mai 1968 en France, Italie ou Belgique, un discours anti-étatique et anti-jacobin. Notamment, des gens comme l’idéologue italien Toni NEGRI, qui parlent des Etats-Unis comme « d’un nouvel Empire romain » (sic). Contresens copié-collé de chez les Altermondialistes par certains idéologues néofascistes ou pro islamistes français et italiens.

Les Américains, c’est Carthage !!! Avec l’impérialisme carthaginois, ils partagent le recours à des armées de mercenaires, la domination par une oligarchie, non pas politique, mais économique et une vision qui consiste non pas à diffuser une culture, mais à piller la planète.

Cela n’a rien de nouveau. Dès 1967, THIRIART pouvait déjà s’emporter: « Nous avons lu, sous la plume d’un journaliste du régime, que les Etats-Unis semblaient devenir la « nouvelle Rome ». C’est là un échantillon de l’inculture historique – crasse –. Les Etats-Unis sont essentiellement un Empire maritime, comme le fut longtemps l’Angleterre, comme tenta de l’être le Japon, entre Tsushima et Hiroshima. Le modèle parfait d’empire maritime demeure Carthage et le modèle parfait d’Empire continental reste Rome » Sur ce sujet capital, Jean THIRIART écrivait encore (« USA : un empire de mercantis. Carthago delenda est », LA NATION EUROPEENNE, n° 21, Bruxelles & Paris, octobre 1967) : « Actuellement la lutte titanesque qui se profile en filigrane et qui s’inscrira dans le siècle à venir, sera la lutte pour l’hégémonie, entre une puissance maritime étalée et une puissance terrestre compacte, entre les Etats-Unis et la Grande-Europe. Les conditions continentales et maritimes ont fait naître des styles extrêmement opposés. Rome a été, malgré ses duretés et ses cruautés (…) une puissance civilisatrice tandis que Carthage n’a été qu’une puissance mercantile. De Rome partaient des hommes qui allaient pacifier, organiser, construire, unifier. De Carthage partaient des marchands, des représentants de commerce ; ils partaient pour aller rapidement s’enrichir (…) De Carthage, il ne reste rien : littérature, style architectural, pensée philosophique, pensée politique : c’est le vide. On ne peut s’empêcher de faire un rapprochement avec les Etats-Unis où s’observe aujourd’hui ce même phénomène d’une civilisation sans culture. Le navigateur revient toujours chez lui, le continental s’implante. On peut, sans exagération, affirmer que la géographie ou la géopolitique a créé un style politique ».

Les révolutionnaires allemands Karl LIEBKNECHT et Rosa LUXEMBOURG – dont LENINE jugeait les vues étroites et qui ont politiquement échoué  là où les Bolchéviques ont triomphé – ont eu une vision historique complètement faussée en choisissant Spartacus et la Révolte des esclaves pour emblème. Les esclaves révoltés n’étaient nullement le prolétariat antique. Celui-ci, c’est précisément la plèbe, dont les intérêts s’exprimaient dans le Parti populaire et qui formaient l’ossature des Légions de Marius à César. Le légionnaire est obligatoirement un citoyen romain sous la République, héritage de l’ancienne Démocratie directe des origines romaines. La vision des révolutionnaires français de 1789, imprégnés de l’Histoire romaine, a été plus claire. Ce n’est pas sans raison que BABEUF, le « premier communiste de l’Histoire moderne » selon Marx, avait choisi comme prénom révolutionnaire celui de « Gracchus » ! Précisément les Gracques, les deux leaders martyrs du parti populaire, les tribuns de la plèbe assassinés de la République romaine.

La Géopolitique de la Grande-Europe – qui est aussi la base et la matrice des thèses néo-eurasistes – ne fait qu’exprimer une vision globale, politique, éthique, de civilisation que l’on peut résumer par la formule lapidaire « Rome contre Carthage » ! Une formule par laquelle les théoriciens du Jacobinisme dès 1792 – encore eux -  exposaient déjà le combat – lui aussi de civilisation, celui de l’Europe révolutionnaire des Lumières, contre l’Ancien régime des Rois et des Religions – contre leur ennemi principal : l’impérialisme anglo-saxon … Sur l’utilisation du thème « Rome contre Carthage » par la France jacobine, à propos du conflit contre la Grande-Bretagne, illustration du conflit classique géopolitique typique de la Terre – Rome – contre la Mer – Carthage – , il faut lire Louis MADELIN et son remarquable livre LE CONSULAT ET L’EMPIRE !

(4) Influencé par les travaux de Friedrich Ratzel, Rudolf Kjellén et Halford John Mackinder, Karl Haushofer (1869-1946) développe ses théories géopolitiques et fonde en 1924 la revue ‘Zeitschrift für Geopolitik’ (La Revue de Géopolitique). « Ouverte aux chercheurs en géographie de nombreux pays, notamment l’Union soviétique, celle-ci obtient rapidement une audience internationale. S’adressant à un large public, la revue ne présente cependant que la position de la géopolitique allemande6, les membres du comité de rédaction se montrant tous favorables à la révision des clauses territoriales des traités mettant un terme au Premier conflit mondial5. Durant ces années, Haushofer souhaite faire de son approche « une science appliquée et opérationnelle ». » Partisan d’une alliance avec l’Union soviétique, il la défend dans les colonnes de son journal; il réserve un accueil chaleureux au Pacte germano-soviétique (Août 1939), puis, cohérent, condamne le déclenchement de la guerre à l’Est, ce qui entraîne l’arrêt de la publication de son journal en 1941. Après la tentative d’assassinat de Hitler du 20 juillet 1944, la Gestapo fait interner Karl Haushofer à Dachau tandis qu’Albrecht Haushofer, son fils, lié aux conspirateurs, disparaît dans la clandestinité. Ce dernier est toutefois arrêté quatre mois plus tard. Deux semaines avant la fin du conflit, un commando SS l’exécute, de nuit en pleine rue. On retrouve sur lui le recueil de poèmes Les sonnets de Moabit — du nom de la prison berlinoise où il a été incarcéré — qui est considéré comme un témoignage important de la littérature résistante allemande.

(5) Niekisch est le père du concept géopolitique dit du « Grand Espace continental de Vladivostok à Flessingue » (Pays-Bas). Un bloc continental germano-slave. Sa perspective est celle d’Haushofer, mAIS d’Est vers l’Ouest, depuis Vladivostok comme la nôtre ;

Niekisch est aussi le premier des résistant à Hitler :

Dès 1932, Ernst NIEKISCH, idéologue du « National-bolchevisme allemand », publie ce qui est considéré encore aujourd’hui comme le plus important et le plus virulent des pamphlets anti-hitlériens « EINE DEUTSCHES VERHÄNGNISS », en français « Hitler une fatalité allemand » », illustré de dessins d’André Paul WEBER. Sa publication provoquera en riposte une campagne de presse nazie contre NIEKISCH. Dès cette époque, sa revue « WIDERSTAND » est citée fréquemment dans la revue de presse mensuelle de Heinrich HIMMLER, Reichführer SS, comme « un des principaux organes de l’adversaire ». Dès 1933 et l’arrivée au pouvoir des nazis, le mouvement de NIEKISCH est persécuté, ses membres fréquemment arrêtés, sa revue est interdite en décembre 1934. L’un de ses biographes, Sebastien HAFFNER, dira de lui qu’il « resta au sein du IIIeme Reich, quatre ans durant, le dernier ennemi connu et ouvertement déclaré de Hitler ». Car le vieux leader prussien n’abdiqua jamais. Jusqu’en 1937, son mouvement « WIDERSTAND », reconstitué dans la clandestinité, anime un réseau intellectuel et politique d’opposition intérieure au IIIeme Reich. NIEKISCH, qui a poursuivi au grand jour jusqu’en 1937 son activité éditoriale (un courage unique !), reste le seul opposant ouvertement déclaré et actif au régime nazi. Il est finalement arrêté avec nombre de ses militants le 22 mars 1937. Emprisonné, condamné deux ans plus tard par un tribunal d’exception avec 70 membres du cercle « WIDERSTAND » dont DREXEL et TRÖGER, NIEKISCH sortira par miracle, presque aveugle et paralytique, des geôles nazies en 1945.

Le vieux lutteur participera encore à la naissance de la RDA et, déçu par l’évolution du nouveau régime, finira sa vie en RFA dans un exil intellectuel hautain, n’ayant jamais renoncé à aucune de ses idées.

Cfr. Luc MICHEL, L’ALTERNATIVE NATIONAL-COMMUNISTE, MYTHES ET REALITES DU NATIONAL-BOLCHEVISME 1918-1993, Editions Machiavel, Bruxelles, 2e édition, 1995. Traductions en Anglais, Italien, Espagnol et Portuguais.

(6) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (I) : LES CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART, LE THEORICIEN DE LA ‘NOUVELLE ROME’

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/28/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-i-les-conceptions-geopolitiques-de-jean-thiriart-le-theoricien-de-la-nouvelle-rome/

(7)

Ernst JÜNGER (1895-1998) publie en 1932, LE TRAVAILLEUR (Traduction en langue française, Christian Bourgois, Paris 1989). Dans ce livre, JÜNGER s’exprime largement, dans une célébration de l’État, de la technique, comme force mobilisatrice, et du vitalisme. Dans « DER ARBEITER », Ernst JÜNGER prophétisait l’affrontement final de gigantesques Etats impériaux pour la domination mondiale et le triomphe de visions du monde antithétiques. Une vision précisée par JÜNGER dans « L’ETAT UNIVERSEL » publié en 1960. Les thèses du géopoliticien Jean THIRIART sur l’ « Etat géo-idéologique », stade avancé de l’Etat continental géopolitique mettant en oeuvre sa vision du monde, et publiées dès 1965, s’inscrivent dans la perspective ouverte par JÜNGER.

(8) Ardavan Amir-Aslani est avocat et essayiste.

Son dernier livre, DE LA PERSE A L’IRAN, 2 500 ANS D’HISTOIRE, est paru aux éditions Archipel en mars 2018.

(Sources : Editions Grasset – Le Point – EODE Think Tank)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

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LM.GEOPOL - Bhl vs iran (2018 05   17) FR 2 LM.GEOPOL - Bhl vs iran (2018 05   17) FR 3 LM.GEOPOL - Bhl vs iran (2018 05   17) FR 4


# PCN-TV/ PRESIDENT OF SYRIA BASHAR AL-ASSAD MADE A WORKING VISIT TO RUSSIA (MAY 17, 2018)

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PCN-TV/ 
PRESIDENT OF SYRIA BASHAR AL-ASSAD MADE A WORKING VISIT TO RUSSIA
(MAY 17, 2018)

Vladimir Putin held talks with President of the Syrian Arab Republic Bashar al-Assad in Sochi.

Russian President Vladimir Putin and Syrian President Bashar al-Assad, who held talks in Sochi on Thursday, discussed engagement of Russian companies in the rebuilding of the Syrian Arab Republic. Assad said about it after completion of the talks.
Assad’s words were quoted in a transcript the Kremlin uploaded at its official homepage.
« As regards economic cooperation, we’d like to point out a recent increase of Russian investment, the investments the Russian companies are making in various sectors of Syrian economy, » Assad said.
« We also discussed possible steps that would stimulate further interest of the Russian companies towards investing in our country and engaging in the process of its rehabilitation, » he said.
Putin said on his part that it was important to take the necessary steps towards restoration of Syrian economy and for settling the long-overdue knotty problems, solution of which was essential for the untangling of humanitarian issues.
« We hope for support on the part of the UN and all the countries that have interest in resolving the Syrian crisis, » he said.

* * * * *

Following the talks, the heads of the two states made statements on the results of the Russian-Syrian talks.

Beginning of meeting with President of Syria Bashar al-Assad

President of Russia Vladimir Putin: Mr President,

I am happy to see you in Russia. At the beginning of our meeting I would like to congratulate you on the start of the holy month of Ramadan.

I would also like to congratulate you on the major success of the Syrian Government Army in the struggle against terrorist units. Due to the efforts of your army recently, important steps have been made towards the further consolidation of the legitimate government. Terrorists have laid down arms in key areas of Syria, which made it possible to restore the country’s infrastructure, push them back and practically end their operations near the Syrian capital.

And, of course, after these military successes, additional conditions have certainly been created for the resumption of the full political process.

Much has been done during the Astana process. Much was accomplished at the Syrian National Dialogue Congress in Sochi. Now we can take further steps jointly with you. The next goal is, of course, economic recovery and humanitarian relief for the people who have found themselves in a predicament.

As you know, we are in contact with all sides of this complicated process, including the United Nations and Special Envoy of the Secretary-General Staffan de Mistura.

I would like to discuss with you all of these areas of our joint work. Welcome!

President of Syria Bashar al-Assad (retranslated): Thank you very much, Mr President.

First of all, I would like to congratulate you on the start of your new term in office. I believe that this election success proves the correctness of your policy both domestically and internationally since the Russian people see that the positions of your country on the global stage are becoming stronger thanks to your actions.

And I am happy to meet with you in Sochi again after our meeting several months ago. A great many positive changes have occurred in between these two meetings. First of all, the fight against terrorism. The terrorist-controlled areas have decreased significantly. Hundreds of thousands of Syrians have been able to return to their homes in recent weeks, millions more Syrians are on the way.

Stability is improving, and this opens doors for the political process that we launched some time ago. I always said, and I will repeat it now, that we always enthusiastically support the political process that should unfold alongside the fight against terrorism.

We know that it is not going to be easy as there are countries that do not want stability in Syria. However, we will firmly move on with you and with our other partners on the issue of the peace process to achieve peace. Today’s meeting gives us a good opportunity to work out our joint positions for the coming period regarding the negotiating process in Astana and Sochi.

Thank you again, I would like to especially thank the Russian Armed Forces, particularly the Aerospace Forces, which have played a very important role in fighting terrorism.

Vladimir Putin: Thank you.

(Source: Presidential Executive Office’s Information Office – Russia, Tass & PCN-НОП Press Office)

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#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : SUR FOND DE CONFLIT SECULAIRE ENTRE LA RUSSIE ET LES OTTOMANS, POURQUOI ‘LA TURQUIE NE SORTIRA PAS DE L’OTAN’ (LA PRAVDA)

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ART.COMPL.GEOPOL - Turquie otan III    pravda (2018 05 18) FR (1)

LM DAILY / 2018 05 18/

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

« Les spécialistes du Moyen-Orient pensent qu’en dépit des différends avec l’Occident, Ankara qui mène aujourd’hui de bonnes relations avec une Russie dont elle n’a pas oublié le passé historique maintiendra son adhésion à l’OTAN »

- La ‘Pravda’ (17 mai 2018).

« Membre de l’Alliance depuis1952, la Turquie honore strictement ses engagements dans le cadre de l’Alliance. Par le passé, l’armée turque s’est rendue en Afghanistan, en Somalie et dans les Balkans pour soutenir l’Otan. Aussi, dans les conditions actuelles, Erdogan reproche-t-il à l’Alliance son inaction «

- Can Ünver (spécialiste turc des questions de sécurité,

Rossiya Segodnya, 13 mars 2018).

J’analysais ce mardi, à nouveau, le dossier du double-jeu turc en Syrie et avec la Russie. Cette fois dans la « guerre du gaz et des gazoducs » entre Moscou et les occidentaux (1). Dossier essentiel du moment parce qu’il est au cœur de la stratégie des USA et de l’OTAN (que la Turquie a rejointe en 1952) dans cette région, principal point chaud de la « nouvelle guerre froide 2.0 ». Dossier sensible qui me vaut de violentes attaques des agents d’influence d’Erdogan. Dossier sur lequel par ailleurs de nombreux analystes turcs (2) et russes (3) partagent mes analyses : Erdogan et le régime islamo-conservateur turc AKP-MHP est bien un cheval de Troie atlantiste !

Voici les analystes de la ‘Pravda’ qui partagent mon analyse et expliquent que les racines historiques (« la peur de la Russie ») du conflit géopolitique séculaire entre l’Empire ottoman (dont Erdogan se veut l’héritier) et la Russie, puis l’URSS, pour le contrôle des Balkans, des détroits et de l’Asie centrale (qui est au cœur de la lutte entre les projets pan-turc – ou Pan-touranisme – et eurasiste) (4) maintiennent et maintiendront l’alliance occidentale d’Ankara avec l’OTAN et son hegemon nord-américain. Ce conflit séculaire qui commenca sous Pierre le Grand et Catherine la Grande (pour le contrôle de la Crimée, de la Bessarabie – devenue Republica Moldova – et des provinces roumanophones), se poursuivra sous les Tsars, puis Lenine et Staline (qui écrasèrent au Caucase et en Asie centrale le projet pan-turc d’Enver Pacha – le véritable modèle d’Erdogan, plus que le sultan sultan Abdülhamid II) (5).

La « géopolitique de l’émotion » (qui est tout sauf de la géopolitique) parce qu’elle privilégie le moment fugitif instantané passe à côté de cette permanence séculaire (et parfois millénaire) des cycles géopolitiques inscrits dans la durée longue …

LM

« EN DÉPIT DU LANGAGE MENAÇANT DE L’OCCIDENT, LA TURQUIE NE SORTIRA PAS DE L’OTAN » (LA PRAVDA, 17 MAI 2018)

* Voir sur Press TV :

http://www.presstv.com/DetailFr/2018/05/18/562099/Ankara-se-cache-derrire-lOtan

« Les spécialistes du Moyen-Orient pensent qu’en dépit des différends avec l’Occident, Ankara qui mène aujourd’hui de bonnes relations avec une Russie dont elle n’a pas oublié le passé historique maintiendra son adhésion à l’OTAN. La question du retrait de la Turquie de l’OTAN après les propos menaçants de l’Occident contre Ankara est une question qui a fait couler beaucoup d’encre, surtout en Turquie. Il s’agit d’une hypothèse sur laquelle revient également le journal russe Pravda.

Les sénateurs américains ont en effet mis Ankara en garde contre l’éventuel achat de systèmes russes de missiles sol-air S-400 qui mettrait en cause la livraison des chasseurs-bombardiers F-35 américains. Les autorités turques se disent prêtes à entamer des négociations avec Washington concernant la vente des systèmes de missiles sol-air Patriot. Pour ce faire, une délégation turque se rendra prochainement à Washington. Par ailleurs, le Parlement allemand examine un projet de loi sur l’interdiction de l’exportation d’armements en Turquie pour ses agissements à Afrin dans le nord de la Syrie. Berlin avait auparavant cessé de livrer des munitions et pièces détachées de chars à la Turquie, utilisés lors de l’opération Rameau d’olivier dans le nord de la Syrie.

La Turquie, en pleine tourmente diplomatique avec Washington et Bruxelles, ne prendra donc pas le risque de se retirer de l’OTAN. Malgré les beaux sourires et les accords bilatéraux entre Moscou et Ankara, les autorités turques, n’ayant pas oublié les relations avec l’Union soviétique, craignent de se retrouver seules face à leur voisin doté de bombe atomique. D’autant que les infrastructures militaires de la Turquie sont largement soutenues par l’OTAN. Le fait de s’en retirer exposera Ankara au risque de l’isolement en Europe. La crainte de la Russie qui date des siècles laisse donc croire qu’Ankara ne renoncera pas à l’OTAN qui constitue un parapluie de protection. »

NOTES ET RENVOIS /

(1) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

EN ACCORD AVEC WASHINGTON ET BRUXELLES, VOICI ERDOGAN QUI TRAHIT A NOUVEAU MOSCOU, CETTE FOIS DANS LA GUERRE DU GAZ ET DES GAZODUCS

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/15/luc-michels-geopolitical-daily-en-accord-avec-washington-et-bruxelles-voici-erdogan-qui-trahit-a-nouveau-moscou-cette-fois-dans-la-guerre-du-gaz-et-des-gazoducs/

(2) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

‘RUSSIA-TURKEY-IRAN COALITION DOES NOT EXIST’ (IBRAHIM KARAGÜL, EDITOR-IN-CHIEF OF AKP MOUTHPIECE ‘YENI SAFAK’)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/19/luc-michels-geopolitical-daily-russia-turkey-iran-coalition-does-not-exist-ibrahim-karagul-editor-in-chief-of-akp-mouthpiece-yeni-safak/

(3) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

L’ACTUALITE QUI CONFIRME L’ANALYSE : ERDOGAN PARTENAIRE OU TRAITRE : ‘TOUT CELA N’INCITE PAS LA RUSSIE A VOIR EN LA TURQUIE UN ALLIE’ (JOURNAL RUSSE RBK DAILY)

sur http://www.lucmichel.net/2018/04/08/luc-michels-geopolitical-daily-lactualite-qui-confirme-lanalyse-erdogan-partenaire-ou-traitre-tout-cela-nincite-pas-la-russie-a-voir-en-la-turquie-un/

(4) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LE SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(II) : COMMENT LES PROJETS GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE RUSSE ET TURC (INTEGRATION DANS L’UE OU PANTOURANISME) SONT ANTAGONISTES !?

sur http://www.lucmichel.net/2017/11/08/luc-michels-geopolitical-daily-le-soi-disant-rapprochement-russo-turcii-comment-les-projets-geopolitiques-neoeurasiste-russe-et-turc-integration-dans-lue-ou/

(5) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/

LES EMISSIONS QUI COMPLETENT L’ANALYSE : TURQUIE. LE RETOUR DE L’EMPIRE OTTOMAN ?

sur http://www.lucmichel.net/2018/05/06/luc-michels-geopolitical-daily-les-emissions-qui-completent-lanalyse-turquie-le-retour-de-lempire-ottoman/

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# LE DOSSIER DU JEU DE BASCULE TURC :

LES ANALYSES DE REFERENCE …

SUR LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY :

* FAILLITE DE LA ‘GEOPOLITIQUE DE L’EMOTION”: OUI LA TURQUIE D’ERDOGAN ET DE L’OTAN EN SYRIE ROULE TOUJOURS POUR LES USA (PRESSE IRANIENNE)

sur http://www.lucmichel.net/2018/03/08/luc-michels-geopolitical-daily-faillite-de-la-geopolitique-de-lemotion-oui-la-turquie-derdogan-et-de-lotan-en-syrie-roule-toujours-pour-les-usa/

* DUPLICITE TURQUE EN SYRIE : DAMAS DEMANDE LE RETRAIT IMMEDIAT DES TROUPES TURQUES DE LA VILLE D’IDLIB

sur http://www.lucmichel.net/2017/10/15/luc-michels-geopolitical-daily-duplicite-turque-en-syrie-damas-demande-le-retrait-immediat-des-troupes-turques-de-la-ville-didlib/

VOIR AUSSI SUR EODE THINK TANK :

* GEOPOLITIQUE/ Luc MICHEL, QUEL SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !

sur http://www.lucmichel.net/2016/08/24/eode-think-tank-geopolitique-quel-soi-disant-rapprochement-turco-russe-erdogan-reussit-son-coup-de-poker-opportuniste/

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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

(Vu de Moscou et Malabo) :

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ART.COMPL.GEOPOL - Turquie otan III    pravda (2018 05 18) FR (2) ART.COMPL.GEOPOL - Turquie otan III    pravda (2018 05 18) FR (3) ART.COMPL.GEOPOL - Turquie otan III    pravda (2018 05 18) FR (4) ART.COMPL.GEOPOL - Turquie otan III   pravda (2018 05 18) FR (5)

# PCN-NAKP/ LE SULTAN ERDOGAN ET SES REVERIES NEO-OTTOMANES, C’EST LA NOSTALGIE DE LA TURQUIE DES DEFAITES, CELLE DES ABDÜLHAMID II ET AUTRES ENVER PACHA …

#LUCMICHEL. NET/ LE ‘SCENARIO DU DIABLE’, C’EST AUSSI LA FAUSSE COMPASSION HUMANITAIRE POUR LES DJIHADISTES : AMNESTY INTERNATIONAL ET LE MINISTRE BELGE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES BELGICAIN VEULENT SAUVER LA PEAU D’UN TERRORISTE DE DAECH CONDAMNE A MORT EN IRAK …

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LM.NET - EN BREF sauver jadaoun I édito (2018 05 22) FR

Luc MICHEL/ 2018 05 22/

Avec AFP – LLB – PCN-SPO/

« Jamais vous ne serez en sécurité. Sachez juste que vous avez beau dormir, mais il y a des frères qui se cachent partout dans le monde. Ils attendent juste l’ordre et ils attaqueront », indiquait le verbatim de cet entretien »

- Tarik Jadaoun (dans ‘Complément d’enquête’, 2014).

« la VRT cependant, il déclara plus tard qu’il avait eu un comportement de suiveur et proposa de travailler pour la Sûreté de l’Etat »

- La Libre Belgique (22 mai 2018).

Ou comment les responsables de la catastrophe djihadiste en Europe et au Proche-Orient entendent empêcher l’Etat irakien de faire le travail dont ils sont incapables !

Le ministre Didier Reynders demande à l’Irak de ne pas exécuter un djihadiste belge condamné à mort. Et les médias de l’OTAN osent poser la question : « Tarik Jadaoun aura-t-il un procès équitable ? ». Amnesty, elle, rejette la peine de mort, « y compris pour les combattants de l’Etat islamique » …

Un djihadiste belge qui avait menacé dans des vidéos la Belgique et la France a été condamné mardi en Irak à la mort par pendaison pour appartenance au groupe Etat islamique (EI), a constaté un journaliste de l’AFP. Tarik Jadaoun, né en 1988, avait rejoint l’EI en 2014 sous le nom de guerre d’Abou Hamza al-Belgiki. Lors de la première audience de son procès devant la Cour pénale centrale de Bagdad, le 10 mai, il avait plaidé « non coupable » et affirmé aux juges qu’il s’était « fourvoyé » (sic). Cette fois-ci, l’homme qui a été amené dans le box de bois grillagé des accusés vêtu de l’uniforme beige des détenus, le crâne rasé et une imposante moustache noire lui barrant le visage, ne s’est pas défendu. Le juge lui a d’abord lu la liste des chefs d’accusation, notamment son rôle de combattant au sein de l’EI et son entrée illégale sur le territoire irakien, avant de lui demander s’il souhaitait ajouter quelque chose. « Non », a seulement répondu Jadaoun. Le juge a alors indiqué qu’il prononçait « la pendaison jusqu’à ce que mort s’ensuive conformément à l’article 4 de la loi antiterroriste ». Jadaoun a alors perdu son sourire et son visage a semblé se décomposer. Lors de l’ouverture du procès, le juge avait attribué à Jadaoun, qui s’exprimait en arabe, un avocat commis d’office.

REYNDERS DEMANDE À L’IRAK DE NE PAS EXÉCUTER TARIK JADAOUN

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé ce mardi avoir demandé aux autorités irakiennes de ne pas procéder à l’exécution du djihadiste belge. « J’ai demandé à mon homologue irakien de ne pas procéder à l’exécution », a-t-il affirmé à la presse en marge d’une rencontre avec le président de la Commission de l’union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, en rappelant l’ »opposition de principe » de la Belgique et de l’Union européenne dans son ensemble à la peine de mort et des demandes antérieures. Selon D. Reynders, le Verviétois Tarik Jadaoun dispose encore de trente jours pour faire appel de sa condamnation à la peine capitale. « Nous allons peut-être attendre la procédure d’appel avant d’aller plus loin », a-t-il dit. Et s’il est condamné, la Belgique demande que la peine capitale soit modifiée en peine de prison, a ajouté le chef de la diplomatie belge, appelant à la tenue d’un « procès équitable » (sic).

QUI EST VRAIMENT TARIK JADAOUN ?

Tarik Jadaoun avait été arrêté le 12 juillet 2017 dans le quartier al-Farouk de Mossoul alors que la ville venait d’être libérée par les forces irakiennes. Arrêté par les Irakiens, sans armes, ni documents, il a été conduit dans un lieu tenu secret où il a été interrogé plus tard par les enquêteurs américains. Ceux-ci le considéraient comme une « high value target ». Il leur aurait affirmé qu’il jouait un rôle de coordinateur au sein de l’Etat islamique et qu’il s’était porté volontaire pour une mission en Europe.

A la VRT cependant, il déclara plus tard qu’il avait eu un comportement de suiveur et proposa de travailler pour la Sûreté de l’Etat. Charles Michel refusa, affirmant que la Belgique ne négocie pas avec les terroristes.

Né à Verviers le 4 décembre 1988, Jadaoun disposait d’un casier judiciaire (vols, bagarres avec la police, puis radicalisation en prison) quand il a quitté la Belgique et pris la direction de la Syrie à l’automne 2014. Sa fiche d’enregistrement dans les rangs de l’Etat islamique note qu’il a traversé la frontière à Tal Abyad (Turquie) et qu’il a été recommandé par un certain « Abou Khaled al Magrhebi » qui était déjà à Deir Ezzor en Syrie. Ce « Abou Khaled » n’est autre que son ami Redouane Hajaoui, de Petit-Rechain, arrivé en Syrie quelques mois plus tôt, en février 2014. Jadaoun remit son passeport à Daech et s’inscrivit sur la liste des « combattants ». Un troisième Verviétois, Lofti Amoueur, ainsi que des jeunes d’origine tchétchène issus de la région, ont fait le même voyage vers l’Etat islamique.

Très actif sur les réseaux sociaux, virulent, Jadaoun a été interrogé fin 2014-début 2015 via Skype par l’émission « Complément d’enquête » de France 2, où il a menacé de « détruire » la Belgique après que l’armée belge eut déployé ses F-16 dans la région pour combattre l’EI. « Jamais vous ne serez en sécurité. Sachez juste que vous avez beau dormir, mais il y a des frères qui se cachent partout dans le monde. Ils attendent juste l’ordre et ils attaqueront », indiquait le verbatim de cet entretien. « Il me laissait entendre qu’il était proche d’Abaaoud », nous raconte Romain Boutilly, le journaliste français qui a réalisé l’interview en trois morceaux avant de rompre tout lien vers la mi-2015. « Il semblait avoir passé du temps avec Abaaoud dans le même groupe. Reste à savoir s’il a été témoin des préparatifs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. » Selon l’interrogatoire fait par les Américains, auquel Het Laatste Nieuws a eu accès, Jadaoun a géré au moins 50 comptes Facebook différents et était actif aussi sur Telegram.

* Voir les videos (dont des témoignages sur Jadaoun en Syrie) :

http://www.rtbf.be/auvio/detail_tarik-jadaoun-condamne-a-mort-la-belgique-rappelle-son-opposition-a-la-peine-de-mort?id=2352035

Et : http://www.rtbf.be/auvio/detail_tarik-jadaoun-pas-si-inoffensif?id=2295788

(attention Média de l’OTAN ! Lire et voir avec esprit critique …)

# ALLER PLUS LOIN SUR LE « SCENARIO DU DIABLE » :

* Lire l’interview de Luc MICHEL pour SITA (Beyrouth) :

DJIHADISMES – TERRORISME – IMMIGRATION. QUAND L’AGENDA PROCHE-ORIENTAL S’IMPOSE EN EUROPE …

sur http://www.eode.org/eode-think-tank-interview-de-luc-michel-par-le-site-arabe-sita-institute-djihadismes-terrorisme-immigration-quand-lagenda-proche-oriental-s/

* Voir sur PCN-TV DAMAS/

LUC MICHEL DES JUIN 2013 AVERTIT DU DANGER DJIHADISTE EN EUROPE

sur https://vimeo.com/118043306

* Voir sur PCN-TV/ DAMAS. 1er DEC. 2014 :

LUC MICHEL ANNONCE UN 11 SEPTEMBRE EN EUROPE !

sur https://vimeo.com/116499565

LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/

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# LUCMICHEL. NET/ QUI EST LE DJIHADISTE TARIK JADAOUN, ALIAS ABOU HAMZA AL-BELGIKI, CONDAMNÉ À LA PENDAISON EN IRAK ET QUE AMNESTY INTERNATIONAL ET LE MINISTRE BELGICAIN DES AFFAIRES ETRANGERES VEULENT SAUVER ?!?

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jadaoun II

Luc MICHEL/En Bref/ 2018 05 22/

« On poursuivra les terroristes partout, dans les aéroports s’ils sont dans les aéroports. Excusez-moi mais, s’il le faut, (…) on les butera jusque dans les chiottes »
- Vladimir Poutine.

* Voir la video sur :
http://www.rtbf.be/auvio/detail_tarik-jadaoun-pas-si-inoffensif?id=2295788
(attention Média de l’OTAN ! Lire avec esprit critique …)

* Lire mon édito :
LE ‘SCENARIO DU DIABLE’, C’EST AUSSI LA FAUSSE COMPASSION HUMANITAIRE POUR LES DJIHADISTES :
AMNESTY INTERNATIONAL ET LE MINISTRE BELGE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES BELGICAIN VEULENT SAUVER LA PEAU D’UN TERRORISTE DE DAECH CONDAMNE A MORT EN IRAK …

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